Après pratiquement une vingtaine d’années d’absence sur la scène et dans les médias, la chanteuse Liva Andrianavalona est de retour et participera à l’évènement Che Bel Canto qui se tiendra, demain, au palais des Sports et de la culture.

*Les Nouvelles : Pourquoi avez-vous décidé de mettre votre carrière entre parenthèses ? Et pourquoi le choix de Che Bel Canto pour ce come-back ?

-Liva Andrianavalona : Dans la vie, il faut toujours faire un choix. En ce temps-là, ma vie balançait entre la musique et le travail et étant donné que les deux ne sont pas toujours forcément compatibles, j’ai fait mon choix. Il est assez difficile de faire carrière dans la musique lorsque votre travail vous impose un emploi du temps assez chargé de huit heures par jour. Et c’est ainsi que j’ai décidé d’arrêter ma carrière. Il n’empêche que j’ai toujours continué à chanter. En ce qui concerne ce retour sur scène, c’est Olombelo Ricky qui m’a proposé de participer à ce Che Bel Canto qui aura lieu, demain, au palais des Sports et de la culture à Mahamasina. Alors je me suis dit pourquoi pas et puis, cela ne ferait que raviver de bons souvenirs.

* A ce sujet justement, est-ce que cela implique un retour définitif dans le showbiz ? Et comment se déroulera votre prestation de demain ?

–  Pour ce qui est de ma prestation, j’aimerais que cela reste une surprise pour le public de Che Bel Canto. En tout cas, nous, les cinq chanteuses qui accompagneront Olombelo Ricky, en l’occurrence Dina Voakaly, Kaysha Gasy, Inah, Zanamiharintsoa Rosa et moi-même, interpréterons d’abord ses chansons. Mais il y aura une partie où chacune d’entre nous chantera ses propres compositions. Par ailleurs, cette prestation ne signifie pas que je reviens définitivement dans le milieu musical. Ceci dit, si un producteur se présente et me propose un projet, j’accepterai la proposition si elle m’intéresse.

* Comment trouvez-vous les artistes de la nouvelle génération ?

– Je pense qu’ils ont davantage de chance que nous auparavant, surtout grâce aux avancées de la technologie. A l’époque, par exemple, sortir un album était un vrai parcours du combattant. Il fallait un studio pour l’enregistrement sur bande, chercher des cassettes vierges… Et ce n’était pas facile… Actuellement, les jeunes peuvent créer et enregistrer chez eux, dans leur chambre, simplement avec un ordinateur, pour ensuite faire facilement un album. D’ailleurs, ceci expliquant cela, c’est pour cette raison qu’avant, un artiste mettait beaucoup de temps pour sortir un nouvel album. Notons que jusqu’ici, j’ai quatre albums en format cassettes en poche depuis, avec notamment, des titres comme « Naleoko ihany » avec Olombelo Ricky ou « Fitiavana tsara rindra » avec le chanteur Tsanga…

Holy Danielle

Dans le cadre de la célébration de la fête des Mères et le 150ème anniversaire de la FKJM Ambohitantely, les paroissiens organisent une exposition baptisée « Kolo Voninkazo » qui a déjà commencé depuis le 23 mai dernier et qui prendra fin, ce jour, au Saha Mikanto à Antanimora. Ainsi, les recettes collectées à l’issue de cette vente exposition seront reversées pour la construction d’une stèle pour marquer ce 150ème anniversaire.

« Nous avons expressément organisé cet évènement une semaine avant la fête des Mères », ont déclaré les organisateurs dont l’objectif est de dévoiler la beauté de la nature et surtout, d’éduquer le public à la respecter. Cette exposition est assez vaste. Elle met en valeur en premier toutes les sortes de fleurs qui existent au pays, entre autres, les orchidées, les bonsaïs, l’anthurium… Puis, à travers les huiles essentielles, il s’agit aussi de dévoiler les bienfaits de certaines plantes sur notre santé, bien-être et beauté. Des outils de jardinage seront aussi mis en vente. Et en prime, des DVD contenant un guide sur la culture et l’entretien des fleurs, y seront distribués.

Notons que durant cette exposition, dont les préparatifs remontent déjà à un an environ, il existe des fleurs qui ont été cultivées depuis dix ans.

Holy Danielle

Niavaka tsy tahaka ny nahazatra ny lanonan’ny faran’ny herinandro raha ny teto an-dRenivohitra sy ny manodidina. Saika niompana tamin’ny fankalazana ny « Fetin’ny Reny » ny ankamaroany.

Kalon’ny fahiny, hiran’ny omaly, milazalaza momba ny reny no nentin-dry Gothlieb, Luk, Salomon an-tsehatra tetsy amin’ny CCEsca Antanimena ny zoma alina.

Naneho ny fampiaraham-peo kanto tanteraka tetsy amin’ny Carlton Anosy i Nary sy Malala… Efa fanomezana goavana ho an’ny reny izay !

Fanehoana ny maha izy ny vehivavy, na ny teny an-tsehatra na ny votoatin’ny tononkalo. Izay ilay antsa « Fitafy anatiny » tao amin’ny CGM Analakely ny asabotsy teo

Tolotra tsara tsy ho an’ny reny ihany fa ho an’ny fianakaviana manontolo ny « Fetin’ny maman’ty » nahitana an’i Francis, Fou Hehy…, tetsy Antsahamanitra.

: Liva Andrianavalona , Kaysha Gasy… Saika andriambavilanitra no nampiara-peo tamin’i Olombelo Ricky nandritra ny « Che bel Canto » tetsy amin’ny Lapan’ny Fanatanjahantena sy kolontsaina Mahamasina, omaly.

Nomen’i Poopy anjara toerana lehibe tetsy amin’ny Carlton , omaly, ny fitiavana ny reny.

Après plusieurs années d’absence de la scène, Poopy signe un grand retour cette année. Après le spectacle «oberbooké» du Palais des sports et de la culture, l’artiste est revenue plus détendue au Carlton Anosy, hier.

«J’adore donner ce genre de concert puisque cela me permet d’être plus proche de mes fans», a indiqué Poopy. Mais si l’artiste voulait une ambiance détendue, le public restait timide. La preuve, le morveau «Andao handihy» prête à bouger et à danser et la chanteuse a d’ailleurs invité l’assistance à le faire, mais celle-ci semblait assez réservée. Malgré tout, tout le monde a passé un bon moment, «parce que chaque chanson m’a replongé dans mes souvenirs d’enfance», a témoigné un spectateur.

De son côté, Poopy a démontré que malgré cette longue absence, elle reste toujours aussi professionnelle, et s’est même améliorée sur certains points, comme la scénographie, des transitions bien étudiées…

Holy Danielle

L’ambiance était au rendez-vous, hier au Palais national de la culture et des Sports à Mahamasina, dans le cadre du spectacle «Che Bel Canto», avec Olombelo Ricky en tête d’affiche. Certes la salle n’était pas pleine, mais le public en a eu plein les yeux. 

Après plusieurs années de stand-by, le spectacle «Che Bel Canto» est revenu en force en misant sur le bon artiste, Olombelo Ricky. Au début, nombreux se sont posés la question de savoir si ce genre de concept correspondait vraiment à cet artiste, mais au final, le public a adoré. La présence des cinq chanteuses, en l’occurrence Liva Andrianavalona, Dina Voakaly, Kaysha Gasy, Inah et Zanamiharintsoa Rosa, a apporté une touche originale. Ajoutant encore un charme supplémentaire au live, chaque chanteuse avait son propre style.

Vêtu de blanc et flanqué d’un foulard rouge sur la tête, Olombelo Ricky a su emmener tout le public dans son univers authentique. Cela a été d’autant plus amplifié par le fait que la scène a été décorée avec plusieurs masques qui ont tous une signification, d’après le chanteur. Mais comme ce spectacle a été organisé dans le cadre de la fête des mères, «Izy indrindra» a été promu chanson-phare. Rappelons en effet que ce morceau a été écrit spécialement pour sa mère, et toutes les mères du monde.

Et enfin, pour davantage de communion avec le public, un écran où défilaient les textes de chaque morceau du répertoire a été implanté en toile de fond.

Mais l’ambiance a atteint son paroxysme lorsque l’artiste et ses invités ont interprété les anciens morceaux comme «Tsy mety milaza», «Ho zaraiko», «Ikalangita»… Cependant, à part ces tubes, Olombelo Ricky a aussi livré un petit aperçu de son prochain album, intitulé «Manakasy».

Notons que le public n’était pas seulement constitué de fans, car de simples curieux étaient venus découvrir et ont fini par aimer l’artiste. «Je n’ai jamais assisté à un spectacle d’Olombelo Ricky, par contre j’ai toujours entendu d’excellents compliments chaque fois, alors j’ai décidé de le voir par moi-même, et effectivement, il transmet réellement de bonnes vibrations dans sa prestation», a estimé un spectateur.

Olombelo Ricky est donc toujours égal à lui-même. Après plusieurs années dans le milieu musical, il reste encore l’un des artistes préférés des Malgaches, surtout des jeunes. Après «Che Bel Canto», l’artiste ne sera pas au pays durant quelques jours.

Holy Danielle

Malgré le temps maussade et pluvieux qui a émaillé toute la journée d’hier, la troisième édition du spectacle «Fetin’ny maman ty» a tout de même eu lieu à l’amphithéâtre d’Antsahamanitra, avec la participation de Francis Turbo, Gothlieb, Honorat et Eric de Fou Hehy, Barhone du groupe Etsetra-Etsetra, et Bolo. Et l’ambiance a même été au rendez-vous.

Il semblerait que les spectacles «Fetin’ny maman ty» rencontrent toujours un problème avec la météo. La semaine dernière déjà, le show s’est aussi tenu sous la pluie, à Antsirabe. Et hier, même problème à Antsahamanitra. Cependant, le public qui a bien répondu présent, est tout de même resté jusqu’à la fin, et a bien ri aux prestations des humoristes présents.

Holy Danielle

Coup de chapeau. Le groupe ‘Zay a brillé sous les feux des projecteurs, au Carlton à Anosy, dans la soirée de vendredi dernier, dans le cadre du spectacle entrant dans le cadre de la célébration de ses 20 ans de scène. Maturité et expérience ont merveilleusement rimé avec talent à travers une prestation sans faille ou presque. Les inconditionnels admirateurs de cette formation musicale ne pouvaient qu’être émerveillés par le show signé maestro.

A travers notamment le répertoire, la bande à Nary a pratiquement donné satisfaction à un public, acquis à l’avance. Outre quelques nouvelles compositions qui n’ont pas manqué de surprendre l’assistance grâce à des textes inédits et un arrangement inouï, le groupe a résumé ses 20 ans de scène en chansons, à travers les tubes ayant marqué le parcours de cette formation musicale, de «Tsy andriko» à «Nolalovanao», en passant par «Tsy miova», «Manahirana», « Nantenaina»…

Sur le plan artistique, l’intervention d’Anjaniony, appelé en renfort aux cuivres, a donné une autre vitalité et plus qu’une âme à quelques œuvres déjà enivrantes d’amour. Tout cela sans parler de la complicité entre Nary et Haingo à la guitare, ainsi que la virtuosité de Nini à la batterie. En vérité, l’on apprécie également cette formation grâce à cet ensemble ingénieux et techniquement fort. Pas de souci pour ceux qui ont raté ce spectacle inédit, un autre rendez-vous est déjà pris en novembre, au palais des Sports à Mahamasina.

Vonjy M.

Tontosa ny alahady teo teny amin’ny LTP Alarobia, ny fanadinana am-bava ho an’ireo mpianatra kabary eo anivon’ny fikambanana Ampinga. Miisa 130 izy ireo ka misy ny amin’ny sokajy taninketsa na ireo ankizy madinika, ao koa ny efa tanora sy lehibe mpiofana. Avy amin’ny toeram-piofanana roa, samy an’ny fikambanana, eny amin’ny LTP Alarobia sy eny amin’ny ANS Ampefiloha ireo mpiadina.

Andiany fahavalo ireto mpianatra nahavita fiofanana, izay naharitra fito volana, ireto. Raha ny nambaran’ny filohan’ny fikambanana Ampinga, Manampisoatoavina Lalaina, mihamaro hatrany ny ankizy sy ny tanora liana amin’ny kabary. Efa-taona mantsy ny zandriny indrindra amin’ireo raha 62 taona ny zokiny indrindra.

Marihina fa fantatra tamin’io alahady io ihany ny valin’ny fanadinana natrehin’ireo mpiofana. Hotanterahina ny 19 jona, eny amin’ny Sehatra maitso Analamahitsy, kosa ny lanonana fanandratana ity andiany ity, arahin’ny fanolorana « certificat » ho an’ireo mpiofana. Fotoan-dehibe ho an’ny Ampinga io, satria anisan’ny hanamarihana ny fahadimy taona nijoroan’ny fikambanana. Anisan’ny mampiavaka azy ireo, ankoatra ny fampianarana kabary, ny fampahafantarana ireo mpiofana ny soatoavina malagasy.

Landy R.

Fiarahana tsy vaovao, saingy irarian’ny mpankafy hatrany… Fantatra fa hiray sehatra mandritra ny “Alina an-gitara”, izay hotontosaina ny alin”ny zoma 3 jona izao, etsy amin’ny efitrano malalaky ny PK 00, Garan’i Soarano ry Tselonina, Fara Gloum ary Farakely.
Tsy vaovao satria ansian’ireo nampiara-peo sy nanaingo ireo hiran’i Tselonina i Fara Gloum. Nandray anjara tao anantin’ilay rakikira navoakan’Ingahibe Rainitse farany rahateo izy. Mpiaraka an-tsehatra, satria samy mandrafitra ny feo ao amin’ny tarika Randrantelo kosa i Fara Gloum sy Farakely. Maromaro ihany koa ireo hiran’i Tselonina fanaon’izy ireo rehefa miaka-tsehatra.
Araka ny nampitain’ny mpikarakara, hizara telo miavaka tsara ny seho. Samy haneho ny talentany tsirairay avy Ingahibe Tselonina, Fara Gloum ary Farakely. Manaraka avy eo ny fampiaraham-peo roa na telo. Tsy voatery ny hiran’Ingahibe Tselonina ihany fa hisy ihany koa ny hira hataon’izy mirahavavy.

Zo ny Aina

« Lumières d’Afrique », une exposition qui réunit 54 pays d’Afrique sur le droit d’accès à l’énergie s’est déroulée en Côte d’Ivoire, le 27 avril dernier et ce, jusqu’au 5 juin. Madagascar y est représenté par la photographe Malala Andrialavidrazana.

Architecte de formation, Malala Andrialavidrazana voue également une folle passion pour la photographie. Son travail explore la ville, sa structure sociale et ses enjeux socioculturels. Ses travaux ont été exposés en France et à l’étranger. On notera tout particulièrement les Rencontres de Bamako en 2005 et 2015, la Biennale de Bénin et à Paris Photo en 2012 ou encore la Maison Rouge à Paris en 2014. Ce qui l’a valu de rafler en 2004 le prestigieux prix HSBC pour la Photographie.

Cette exposition arrive à point nommé dans un contexte où le défi à relever concernant l’accès à l’énergie et notamment, à l’électricité, reste de taille.  Selon une récente étude, plus de 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique. «Lumières d’Afrique est un concentré de passion et de conviction : passion pour l’art contemporain africain et conviction que le développement est l’affaire de tous et doit se faire dans le respect de tous» peut-on lire dans un communiqué avant de poursuivre, «Le 21è siècle est et sera pour l’Afrique son propre siècle des lumières. Cette conviction forte est la raison d’être de l’exposition Lumières d’Afrique initiée par African artists for development (AAD). Lumières d’Afrique, car l’accès à l’énergie et donc à la lumière, fait partie désormais des droits dont chaque être humain doit jouir. Et qu’il est difficile, pour ne pas dire impossible, d’apprendre, d’entreprendre ou de se développer sans électricité».

Réunis par une passion commune et partageant cette même conviction, 54 artistes de tout le continent africain exposent leurs œuvres dans des domaines aussi variés que la vidéo, la photographie, la peinture et  la sculpture, afin de réclamer ce droit fondamental. A noter que «Lumières d’Afrique» a été présentée à la diaspora à Paris, trois semaines avant l’ouverture de la Conférences des partis (Cop 21), l’année dernière. Après Abidjan, l’exposition s’installera à Dakar, vers la fin de l’année.

Joachin Michaël

La musique classique semble bel et bien avoir trouvé son public à Antananarivo. Cela s’est surtout confirmé à l’issue de la première édition de la «Rencontre musicale», à l’affiche dans la capitale du 18 au 29 mai dernier.

Point final à une semaine riche en rencontres et en échanges. Une sorte de festival de musique lyrique, la Rencontre musicale a été rythmée par des master-classes, une série de concerts classiques et de jazz, une représentation d’opéra et d’opérette. Cette manifestation a également vu la participation  de quelques invités internationaux. Durant ces deux semaines d’affilée, force est de reconnaître que les activités ont attiré plus de public que prévu, dont la plupart des jeunes. Ce, notamment, à travers le master-class animé par le spécialiste américain, Peter Terry.

Cependant, le problème reste au niveau de la logistique. Faute d’écoles spécialisées et par manque d’instruments, la plupart des musiciens apprennent en autodidacte. «Les prix des accessoires et des instruments de musique sont beaucoup plus chers chez nous. Les musiciens «classiques» font actuellement de l’autoproduction, ce qui contraint fortement à faire de leur passion un métier», explique Lala Andriantsoa de Madagascar Mozarteum, intervenant sur une chaîne locale. «Quand bien même, force est de constater que la musique classique a connu une évolution progressive à Madagascar grâce à des manifestations culturelles comme cette rencontre musicale», a-t-il conclu.

Joachin Michaël

Anisan’ny fampisehoana mahasarika olona maro eto an-dRenivohitra ny « Jazz@Tohatohabato ». Hotanterahina ny 8 ka hatramin’ny 12 jona ny andiany fahenina. Tafiditra ao anatin’ny fandaharam-potoana amin’ity taona ity sady hanokafana ny hetsika rahateo ny fisian’ny « Jazz kids » na ilay fampisehoana ataon’ireo tanora miangaly ny mozika jazz, ny 8 jona ao amin’ny Tranompokonolona Analakely.

Ny 11 jona, « Jazz street » eo amin’ny tohatohabaton’Antaninarenina. Misokatra amin’ny olon-drehetra amin’ny alalan’ny « jam session » ny « Jazz@Tohatohabato ».  Hisy sehatra efatra hoenti-maneho ny aingam-panahin’ny mpanakanto. Samy haneho ny asa famoronany hatramin’izay na eo noho eo izy ireo. Ao koa ny sehatra lehibe eo amin’ny Araben’ny Fahaleovantena, izay hahazoan’ny rehetra mihanoka ny hakanton’ny mozika jazz ny alahady 12 jona.

Marihina fa anisan’ny hetsika goavana hihaonan’ny mpankafy na mpilalao mozika jazz ny « Jazz@Tohatohabato ». Efa maro tamin’izy ireo aza ny nangataka ny hanaovana azy ity indroa ao anatin’ny taona.

HaRy Razafindrakoto

Maherisoa Rakotomalala, mpanao hosodoko sady mpanakanto araka endrika amam-bika. Izy indray no ho vahinin’ny toeram-pampirantian’ny Is’Art Galerie, eny amin’ny La Teinturerie Ampasanimalo, mandritra ity volana jona ity. Handravaka ity toerana ity ny loko maro sy ny endrika maneho aingam-panahy.

Mbola tanora ny mpanakanto, saingy tsy mpanavao intsony, raha eo amin’ny tontolon’ny fampirantiana hosodoko sy kanto araka endrika amam-bika. Na izany aza, hanana ny mampiavaka azy ny fampirantiana « Seconde vie ». Araka izany anarany izany, hanome aina indray ireo zavatra sy kojakoja samihafa, noheverina fa tsy azo atao na inona na inona intsony i Maherisoa Rakotomalala.

Raha mbola zaza ny tovolahy, efa voasariky ny fanaovan-tsary ary tsy nitsahatra nampiana-tena sy nifanerasera tamin’ny mpanakanto samihafa, nanamafy hatrany ny fahaizany. Mampiavaka azy amin’ireo tanora mpanao hosodoko namany ny fampiasany fitaovana samihafa (pensily mainty, lokorano, loko, sns).

Nanomboka nifototra tanteraka amin’ny zavakanto i Maherisoa Rakotomalala, ny taona 2010. Maro ny hetsika efa nandraisany anjara, toy ny tamin’ny « BMOI, Amis des arts ». Tsara ny manamarika fa tsy hifarana ny fampirantiana, « Seconde vie » eny amin’ny Is’Art Galerie, raha tsy ny 23 jona.

Landy R.

Hiravaka loko marevaka Antsahamanitra… Loko maneho ny fetin’ny ankizy, satria tena izay tokoa no tanjona amin’ilay seho “Momota dans Balita et la Princesse”, izay hotontosaina ny alahady 5 jona ho avy izao, manomboka amin’ny 3 ora tolakandro.
Araka ny fampahafantarana nandritra ny fihaonana tamin’ny mpanao gazety, omaly, endri-tseho vaovao mihitsy ny homanin-dry Momota sy ny tariny amin’io. Hifandimby ny tantara an-tsehatra kely, horavahina hira isan-karazany ary arahina lalao ho an’ireo ankizy ho avy ao Antsahamanitra. Nisy notakarina avy amin’ireo sarimiaina ankafizin’ny ankizy ny ampahan-tseho, izay hahitana an-dry Balita, Momety ary Clochette. Hanao ampahany amin’ireo hira malaza amin’ny sarimiaina rahateo ito farany eny an-tsefantsefany eny.
Nanamafy hatrany ry Momota fa tsy hitovy tamin’ny seho taloha tao Antsahamanitra izany, fa hivelatra bebe kokoa, araka izay andrasan’ny ankizy amin’izao fotoana izao. Marihina fa natao indrindra hanamarihana ny iray volan’ny ankizy izany.

Zo ny Aina

Fort de son premier succès, l’Office régional du tourisme d’Analamanga (Ortana) réitère le Carnaval de Madagascar, qui se tiendra du 17 au 19 juin prochain, sur l’avenue de l’Indépendance. Comme lors de la précédente édition, cet événement s’articulera autour d’une foire des régions, une grande parade et une série de spectacles.

Un point de rencontre riche en découvertes et en diversités. Le Carnaval de Madagascar a rassemblé au cœur de la ville plus de 700 000 personnes l’année dernière. Cette année sera l’occasion de renouveler l’expérience et l’aventure dans la promotion du tourisme culturel.

Madavision, l’Ortana et le ministère de tutelle travaillent de concert pour faire du Carnaval de Madagascar un événement majeur des îles Vanille, connu et reconnu à travers le monde. « Toutes les 22 régions seront mobilisées cette année afin de mettre en avant leurs valeurs culturelles et leurs potentialités dans des domaines aussi variés que la danse, la gastronomie, la folklore et l’artisanat. C’est une véritable vitrine pour montrer au monde entier notre pays, ses richesses et sa singularité », confie Harimisa Razafinavalona, directeur de l’Ortana.

Une plateforme de valorisation de la culture

S’affirmant comme le plus grand événement culturel de l’océan Indien, le Carnaval de Madagascar a pour objectif « de capitaliser le flux des visiteurs pour valoriser au maximum l’image des participants ». L’événement servira de prélude aux festivités du 56ème anniversaire de notre indépendance.

Parmi les manifestations figurent la grande foire des régions, à l’occasion de laquelle seront érigés le long de l’avenue de l’Indépendance, plus de 200 stands. Toutes les régions feront ainsi étalage de leur savoir-faire pour la promotion de destinations touristiques et des richesses naturelles endémiques à chaque lieu.

La raison d’être de cet événement sera, sans doute, la grande parade qui s’annonce riche en couleurs et en émotion à travers la musique, la danse ainsi que l’art de la rue. « La grande fête du peuple malgache » est également un tremplin pour les artistes en quête de reconnaissance et une plateforme d’échange et de partage pour les artistes de renom. Cette année, une ribambelle de stars sera sous les feux de la rampe.

Joachin Michaël

Un concept novateur et inédit. C’est en ces termes que Momota  signe son grand retour sous les feux de la rampe, à l’occasion d’un spectacle, intitulé « Balita et la princesse », qui se tiendra au théâtre de verdure Antsahamanitra, ce dimanche.

C’est parti pour une nouvelle aventure féérique. Momota s’apprête à livrer une prestation magistrale tapissée, non seulement par ses incontournables sketches mais également  par des saynètes. La bonne humeur et l’humour devraient rythmer cet événement où l’on retrouvera également Balita interprété par l’humoriste Andry Barhone, la princesse et la fée Clochette par Elisoa Rasolofoson. « C’est un spectacle mêlant danse, musique, théâtre et sketches. Pour l’occasion, nous avons décidé d’associer la prestation de ce personnage phare des enfants avec une interprétation des bandes originales de ces dessins animés qui ont bercé l’enfance de la majorité d’entre nous, afin que chacun peut y trouver son compte », expliquent les organisateurs en marge d’une rencontre avec la presse, hier, au Trass Tsiadana.

A l’initiative de Formule Presse et soutenu Canal+ et Brasserie Star, « Momota dans Balita et la princesse » s’annonce riche en couleurs et en humour, d’autant plus qu’un code vestimentaire des personnages de dessins animés est vivement conseillé pour les bambins. « Comme ce mois ci est le mois de l’Enfance, une reprise des grands classiques d’animation Disney, une prestation truffée de messages éducatifs et divertissants seront programmées pour le plus grand bonheur des tout-petits », a ajouté Momota.

Le nouvel opus de Momota sera présenté, le temps de son spectacle. Un extrait de cet album est d’ailleurs diffusé en boucle sur le petit écran. L’artiste prévoit également d’entamer une tournée dans les régions après ce spectacle.

Joachin Michaël

Nosantarina, omaly teny amin’ny Akademia malagasy eny Tsimbazaza, ny « Iray volan’ny teny malagasy ». Nisongadina ny ezaka natao sy hataon’ireo akademisianina amin’ny fanabeazamboho ity tenindrazantsika ity. Efa nanao dingana ihany koa ny fanjakana saingy mbola andrandraina ny fanampiany ho fanatrarana ny tanjona : ny hampaharitra ny teny malagasy.

114 taona ny Akademia malagasy, andry lehibe amin’ny fampiroboroboana ny teny malagasy.  Tao anatin’ny 100 taona voalohany nisiany, namoaka boky iray isan-taona izy, ankoatra ny asa fikarohana sy ny maro hafa. Nitombo avo telo heny izany teo anelanelan’ny 2001 sy 2015. Na izany aza, iaraha-manaiky fa tsy vitsy ny Malagasy tsy mahafehy ny tenin-drazany.

Miombon-kevitra amin’izany ny filoham-pirenena. « Tsy mora ny mampiasa ny teny malagasy ranoiray… Misy ny olana ho anay mpitondra. Tsy maintsy atao izay ahazoan’ny olona ny resaka tiana hampitaina », hoy izy. Manoloana izany, efa voavolavolan’ny fanjakana ny lalàna mikasika ny politikam-pirenena momba ny teny malagasy.

Nanambara ny avy amin’ny Akademia malagasy fa vonona izy ireo hanohy ny asa famokarana Rakibolana. Efa lany ny natonta teo aloha ary ilaina koa ny mamokatra vaovao, tokony hifanaraka amin’ny fivoarana ankehitriny. Mangataka ny fanohanan’ny fanjakana izy ireo amin’ny fanatontosana izany.

Ho setrin’izany, nampanantena ny filoha fa handroso haingana ilay volavolan-dalàna mikasika ny politikam-pirenena momba ny teny malagasy eo anivon’ny Antenimierampirenena, izay handinika sy handany izany na tsia. Namporisika ny tompon’andraiki-panjakana sy ny Malagasy rehetra koa izy mba hiezaka hampiasa ny teny malagasy tsy mifangaro.

Marihina fa niara-dalana tamin’ity fanokafana ny « Iray volan’ny teny malagasy » ity ny fanohizana ny fanamarihana ny faha-150 taon’ny gazety malagasy.

Landy R.

Fotoana elaela izay tsy nahenoana, indrindra tsy nahitana an’i Onja izay. Fantatra fa noho ny antony ara-pahasalamana no voatery niatoany kely tamin’ny mozika. Vaovao lehibe kosa ny fahenoana fa efa miverina amin’ny heriny ity mpanakanto ity sady miezaka ihany koa mamerina ny fifandraisany amin’ny mpankafy.
Hisy araka izany ny fiakaraana an-tsehatra, entin’i Onja hanamarihana izay fiverenany izay. Seho mafana, hotontosaina ny alin’ny zoma 3 jona izao io, etsy amin’ny Le Glacier Analakely. Elaela tsy nihaona, ka azo antoka fa hafana ny sehatra na anatin’ny ririnina aza.
Araka ny fampitam-baovao avy amin’i Onja, fotoana hanomezany fofompofony amin’ireo hira vaovao, toy ny “Olo premier plan” io. Na izany aza, hatao avokoa ireo hira malaza sy ankafizin’ny maro hatramin’izay, toy ny “Tsisy quoi”, “Fitia tsy mizarazara”, “Promesse lany daty”, “Fa izy”, sns. Ho maro ihany koa ny tsy hampoizina mandritra io fiarahana io.
Aorian’ny Le Glacier Analakely, hiverina hitety faritra maro eto Madagasikara i Onja sy ny tariny.
Raha tsiahivina, anisan’ireo nandrafitra ny tarika Tinondia niaraka tamin’ireo anadahiny sy rahavaviny i Onja. Niezaka nitrandraka karazan-gadona maro, saingy tsy niala tamin’ny fototra mozika avy any atsimo ity mpanakanto ity. Teo foana rahateo ireo havany ireo nanoro lalana sy nanampy azy, ka nampiaka-daza an’i Onja vetivety. Azo antoka fa tsy ho ela dia hiverina ary hihoatra ny lazany taloha izy…

Zo ny Aina

Après des années de concertation, l’élaboration de la politique nationale de la langue malgache arrive à son terme et n’attend plus que son adoption. Cela arrive à point nommé avec la célébration du mois de la Langue malgache qui a débuté, hier, à l’Académie malgache à Tsimbazaza

Reconnue par l’Académie africaine des langues, le malgache figure parmi les 12 langues les plus importantes de la côte Est du continent africain. Dans ce contexte, la cérémonie d’ouverture de la célébration du mois de la Langue malgache s’est tenue, hier,  à l’Académie malgache Tsimbazaza. Elle a été marquée par la remise officielle du projet de lois de la politique nationale de la langue au président de la République, également parrain de la célébration. Lors de son allocution, Hery Rajaonarimampianina a affiché son optimisme quant à la mise en place de cet ambitieux projet. «Cette politique nationale de la langue malgache marque un grand tournant dans l’histoire de Madagascar. Je m’engage à faire tout mon possible pour que celle-ci soit remise au plus vite à l’Assemblée nationale», a-t-il promis avant de poursuivre que  «ensemble, nous pouvons exprimer notre fierté d’avoir une seule langue de communication. A Madagascar, plus de 90% de la population parle et lit le malgache officiel. En tant que responsable, il est de mon devoir d’inciter mes pairs et toute la population à bien maîtriser notre propre langue».

Multiples jubilés

L’histoire de la langue malgache est également liée à la presse. C’est pourquoi, cette célébration se conjugue avec le 150è anniversaire de la presse malgache et 1es 144 ans de jubilé du premier journal intitulé, «Teny Soa  Hanalan’ Andro»,  publié en janvier 1866. «Paru en 1913, l’article de Ravelojaona intitulé ‘Japon sy ny Japoney’ a marqué d’une pierre blanche les annales du journalisme malgache. Ravelojaona a été très touché par la façon dont l’Archipel nippon avait assimilé la civilisation occidentale et il souhaitait voir adopter par son propre pays une attitude semblable. Ce qui a abouti à la création et à la manifestation d’un mouvement secret baptisé  Vy, Vato, Sakelika (V.V.S)», a fait savoir Harilala Ranjatohery, du Comité de coordination de la célébration du 150è anniversaire de la presse malgache.

Le mois de la Langue malgache rend un hommage particulier à l’un des initiateurs du concept et non moins un grand défenseur de  la langue malgache, le regretté Henri Rahaingoson. Ainsi, ses belles paroles et ses œuvres ont résonné dans la salle de l’Académie, le temps d’une déclamation de poèmes.

Joachin Michaël

Onja, la petite Shakira malgache, est de retour sur le devant de la scène après quelque temps de répit, pour cause de maladie. Pour marquer ainsi son retour en force, la chanteuse originaire du Sud de la Grande île signe un cabaret qu’elle annonce «être différent» de tous les autres shows effectués jusqu’ ici. Ce rendez-vous est déjà fixé. Ce sera au Glacier à Analakely, le cabaret le plus branché du centre ville, demain.

Ce sera l’occasion de découvrir pour la première fois sur scène, selon l’artiste, «Olo premier plan», une nouvelle composition désormais disponible en clip vidéo et d’ores et déjà diffusé en boucle sur le petit écran. Mais, ce sera également un moment inédit de revivre ensemble auprès de l’artiste les moments forts de ses tubes comme « Fa izy », « Fitia tsy mizarazara », « Tsisy quoi » ou encore « Promesse lany daty ».

Toutefois, il s’agit bien entendu d’un rendez-vous au couleur tropicale où la musique du Grand sud de Madagascar, véhiculée par la belle voix chaude d’une artiste ayant grandi dans le son du beko et la danse du tsapiky, sera au rendez-vous. Un rendez-vous exceptionnel pour revivre en chansons un voyage sous les tropiques et vibrer sous les rythmes endiablés de la musique ternaire, typique de la Grande île.

Ce ne sera, en effet, que le début d’une très grande aventure musicale qui recommence pour cette artiste car, dorénavant, elle reprend la tournée nationale et les apparitions sur les grandes scènes où elle est impatiemment très attendue.

Vonjy M.