
Et la route continue ! C’est ce qu’a déclaré Henri Randrianierenana, directeur de l’Akademy Théâtre Antananarivo, la première école d’art dramatique à Madagascar. En fait, après le succès de son premier grand spectacle au mois d’août dernier, il est en pleine préparation du deuxième trimestre, prévoit même d’organiser un festival de théâtre l’année prochaine.
L’école Akademy Théâtre a été mise en place le mois d’avril dernier. Et pour clôturer en quelque sorte en beauté son premier trimestre, elle a mis en scène, le 6 août, un grand spectacle baptisé «To be or not to be», au Dôme RTA Ankorondrano. Tous les membres de l’école ont été sous les feux des projecteurs. Et actuellement, elle annonce l’ouverture de l’inscription de la deuxième vague. «Une centaine de membres se sont réinscrits et une trentaine de places seront réservées à la deuxième vague», a annoncé Henri Randrianierenana.
Former de bons acteurs
En effet, ouverte à tout public, cette école propose non seulement une formation en art dramatique, mais aussi en développement personnel tel l’apprentissage des expressions corporelles, sans oublier la communication gestuelle…
«Notre mission est de former un bon acteur ou actrice qui a surtout confiance en son talent et en lui ou elle», a-t-il continué. Ainsi, pour les évaluer, il propose toujours un spectacle avant la fin de chaque trimestre. Le deuxième se tiendra donc au mois de décembre prochain.
Un festival international
«Cependant, notre objectif ne s’arrête pas seulement au niveau de cette école, car nous envisageons d’organiser un festival de théâtre d’envergure internationale, permettant de nous ouvrir aux pays voisins de l’océan Indien. Ce sera une grande première à Madagascar», a ajouté notre interlocuteur.
Ainsi, comme dans tous les festivals, il y aura un concours du meilleur comédien ou de la meilleure comédienne, et de la meilleure pièce interprétée. «Si nous ne sommes pas encore fixés sur le nom exact du festival, nous avons déjà décidé du prix baptisé Tamamboho, qui signifie poupée», a-t-il précisé.
Devant une telle ambition, Henri Randrianierenana demande un soutien de l’Etat, ou des autres entités nationales ou internationales, passionnées de cet art vivant.
Holy Danielle