
L’ambassade de Chine et le ministère de la Culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine ont organisé une exposition photographique à la Bibliothèque nationale à Anosy. Le vernissage s’est tenu hier, et cette année, ils ont choisi le thème « L’amitié sino-malgache ».
La photographie est un art important, non seulement pour présenter la beauté du cliché, mais aussi pour immortaliser les moments, souvent importants. « Nous avons effectué une collection de photographies qui marquent cette amitié entre la Chine et Madagascar », a annoncé Jean-Jacques Rabenirina, ministre de la Culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine. Notons que la relation diplomatique entre les deux pays a débuté en 1972. Cette exposition est une sorte de résumé de cette collaboration. Elle entre dans le cadre de la célébration de la 67e année d’existence de la Fondation de la République de Chine qui sera fêtée officiellement, le 30 septembre.
La culture chinoise omniprésente
Dans son discours, le ministre a précisé l’omniprésence des Chinois et de leurs produits dans la vie quotidienne des Malgaches. « Ils sont dans notre pays depuis le début du XIXe siècle. Certains d’entre eux se sentent actuellement malgaches de cœur sans pour autant délaisser leur culture. Leur soupe chinoise envahit les restaurants, le Kung-fu, l’acupuncture … », a affirmé le ministre. En effet, cette collaboration démontre l’importance de l’amitié socioculturelle qui a même engendré la construction de diverses infrastructures telles que le palais des Sports et de la culture sis à Mahamasina, ou le Centre de conférences international d’Ivato (CCI Ivato)…
Par ailleurs, l’exposition démontre aussi quelques activités culturelles que propose l’Institut Confucius de l’université d’Antananarivo (ICUA) à Ankatso, entre autres les opéras, la calligraphie, la médecine… Notons que son objectif est de promouvoir la langue et la culture chinoises. « Elle permet de dévoiler une identité d’un peuple à travers ces photos d’art et de culture », a conclu le ministre.
Holy Danielle