Quantcast
Channel: NS-Culture – NewsMada
Viewing all articles
Browse latest Browse all 10503

Patrimoine audiovisuel : les acteurs du cinéma en unisson

$
0
0
CINEMA

Le 27 octobre est la Journée mondiale du Patrimoine audiovisuel. A la veille de cette journée, tous les professionnels du métier cinématographique malgache, sous la houlette de  l’Office malgache du cinéma (Omaci), se sont réunis à la Bibliothèque nationale d’Anosy hier. L’organisation des diverses activités entrant dans le cadre de la célébration et discussion sur l’avenir du 7ème art à Madagascar était au menu.

Le monde de la cinématographie malgache rencontre actuellement divers problèmes. «D’abord, nous avons remarqué que les ennuis commencent au niveau des professionnels du métier qui semblent entretenir des brouilles entre eux. Ainsi, notre premier objectif est de les réunir sur un même projet d’où la préparation de cette Journée mondiale du Patrimoine audiovisuel, qui est une journée importante pour nous tous », a déclaré Jean Noël Rakotoarisoa, Chef de service d’appui à la production à l’Omaci.

Une journée chargée

Durant cette journée du 27 octobre, plusieurs activités auront lieu à la Bibliothèque nationale. Au programme, il y aura une grande caravane, un atelier, une conférence-débat, une projection de films malgaches, une exposition, et surtout un flash mob effectué par des enfants. «Ces activités ont été proposées par ces professionnels», a-t-il précisé. Rappelons que cette journée a pour but de protéger les archives visuelles, que ce soit les films de fiction, documentaires, ou encore les clips vidéo…

Etablissement de la PND de la cinématographie

«Après la «réconciliation» des professionnels, nous allons pouvoir ensuite passer à l’établissement des les règles et codes du 7ème art malgache. Ils sont les seuls à connaître les détails et surtout les obstacles qu’ils rencontrent dans ce domaine. En tout cas, notre but est d’établir une politique nationale de développement de la cinématographie malgache, et notre vision est  de créer une industrie du cinéma à Madagascar, c’est-à-dire mettre en œuvre tout un circuit normalisé d’un nouveau film », a-t-il affirmé. Notons que de nombreux Malgaches ont du talent dans ce domaine, comme ils l’ont déjà prouvé notamment avec certaines productions qui ont été présentées lors de festivals internationaux.

Manque de salles de projection

Un autre exemple de problème discuté hier à la Bibliothèque nationale et qui sera remis sur table lors de cette journée, est le manque de salles de projection dans la capitale, et même à Madagascar.

« Nombreux pensent que cette carence provient de l’Etat. Au fait, ce problème remonte déjà dans les années 70, l’Etat a en effet loué ces salles à des privés. Au fil des années, des concurrents, plus offrants, sont ensuite arrivés. La solution actuellement serait de construire carrément de nouvelles infrastructures, qui suivraient aussi l’évolution de la technologie », a expliqué Jean Noël Rakotoarisoa.

Holy Danielle


Viewing all articles
Browse latest Browse all 10503