Gérer une galerie n’est pas chose facile mais c’est viable, d’après l’artiste et galeriste Tahina Rakotoarivony, propriétaire d’Is’art galerie sise à Ampasinimalo. Ainsi, l’année dernière, sa galerie a enregistré un bilan positif, que ce soit en termes d’activités organisées ou de retombées pour les artistes membres.
L’art ne fait pas encore vivre son homme à Madagascar. Ce qui n’empêche en aucun cas les artistes de créer et de persister dans leur voie, ou encore les galeries d’exister pour que les artistes puisse exposer et valoriser leurs œuvres. Parmi les galeries dans la capitale, Is’art à Ampasinimalo a dressé un bilan positif l’année dernière. Tahina Rakotoarivony de faire savoir à ce sujet que « Pour l’année dernière, nous avons pu organiser 35 expositions environ, plusieurs ateliers artistiques et un festival.
Mais le plus important fut l’inauguration de l’espace résidence pour les artistes. Ce dernier servira d’espace de développement ou de création artistique multidisciplinaire, c’est à-dire la musique, la peinture, l’art plastique, la danse… Ainsi, depuis notre changement d’adresse, notre galerie s’est développée plus rapidement, puisque notre local actuel est plus vaste et peut ainsi accueillir des œuvres plus grandioses », a expliqué le galeriste.
Favoriser les réseaux artistiques
« Il n’existe pas de marché de l’art à Madagascar, ainsi nous essayons d’en créer un au niveau national et international, pour la promotion des artistes malgaches et de leur œuvres. A ce sujet, la seule solution est de renforcer ses réseaux nationaux et internationaux. En collaboration avec d’autres galeries à l’étranger, nous pouvons exposer chez eux, faire connaître nos œuvres ainsi que les artistes en question », a-t-il continué.
Rappelons qu’au début, Is’art, appelé « Innovation et synergie pour l’art » (Isa) était un atelier galerie fondé par l’artiste Richard Razafindrakoto et Ndremo Rafalimanana en 1999. Plusieurs artistes véhiculant le style art contemporain y ont formé, entre autres Tahina Rakotoarivony, Nono Ramaro ou encore Eric Rakoto… Après la disparition de Richard Razafindrakoto, ces derniers ont décidé de se regrouper pour continuer leurs activités en créant cette galerie, dirigée actuellement par l’artiste Tahina Rakotoarivony.
Holy Danielle