
Ces dernières années, les festivals remplissent petit à petit l’agenda culturel des Malgaches. Certains festivaliers décident d’organiser leur évènement dans la capitale, d’autres proposent de le réaliser dans d’autres régions. En tout cas, les deux ont tous leurs inconvénients et leurs avantages. Cependant, ils gardent toujours le même objectif qui est de promouvoir les artistes en leur donnant des scènes ou une plateforme pour qu’ils puissent exploiter aisément leur passion et la dévoiler au grand public.
«C’est différent d’organiser un évènement culturel à Antananarivo et dans d’autres régions de la Grande Île», a précisé Haja Ravelojaona, l’un des membres de l’association Nosy Be jazz festival organisation committee (NBJFOC). En effet, la plupart des organisateurs choisissent de préparer leur évènement dans la capitale. Comme avantage, ils ne prendront pas en charge les divers obligations et certaines charges des artistes à l’affiche. Le public est aussi vaste.
Cependant, les procédures administratives sont assez lourdes, sans oublier le budget colossal qu’il faut engager pour la communication d’un quelconque évènement. Ainsi, plusieurs festivals ont été décentralisés vers d’autres régions, entre autres le festival Angaredona qui s’est tenu cette année à Ambositra, le festival de danse contemporaine I’Trôtra dont une partie s’est déroulée à Antsiranana, mais aussi, le festival d’Art urbain qui a lieu actuellement à Mahajanga…
Dépayser les manifestations
Et outre ces régions susmentionnées, Nosy Be est aussi la terre d’accueil de plusieurs festivals cultures comme le Donia. Mais cette fois, un autre genre musical est à l’honneur. A vrai dire, la première édition de Nosy Be Jazz festival bat son plein actuellement dans l’île au parfum. A part les charges habituelles, «l’avantage est d’abord de dépayser les manifestations et surtout, de promouvoir le tourisme culturel en incitant même les locaux à assister à ce festival et donc, à visiter la ville», a précisé Haja Ravelojaona.
Dans la même foulée, depuis hier, les artistes commencent à débarquer dans l’île. Certains sont encore attendus ce jour. En un mot, les préparations vont bon train. La première soirée se tiendra, le 28 octobre, à l’Oasis par un concert et jam avec tous les musiciens qui se produiront à cette première édition du festival. Côté artistes, les participants sont Lalatiana, Malagasy Guitar Masters, Jazz club de CGM et le duo Stéphane Belmondo et Jacky Terrasson.
Holy Danielle