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Problèmes du cinéma Malgache : Jean Ravelonarivo répond aux cinéastes

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Audiovisuer

Le Premier ministre, Jean Ravelonarivo, a été tout excité en annonçant que des mesures seront prises pour développer le septième art à Madagascar. Cela a suscité des réactions positives de la part de certains  cinéastes qui attendent malgré tout qu’elles soient transformées en action.

«En général, nous, cinéastes et acteurs de cinéma malgaches, sommes satisfaits des promesses de prise de responsabilité faites par les autorités ». C’est en ces termes que Gégé Rasamoely, un acteur à ne plus présenter aux mordus de septième art, manifeste son espoir quant à l’éventuel essor de la discipline. Enfin, une déclaration officielle pour annoncer la législation du cinéma, le renforcement de la lutte contre le piratage et aussi la confirmation de la mise en place de l’école du cinéma dans le pays.

Lors de la célébration de la Journée du Patrimoine audiovisuel dans le monde, hier, au ministère de la Culture et de l’artisanat, dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale, le Premier ministre Jean Ravelonarivo a tenu à répondre, voire satisfaire autant que faire se peut, les requêtes des cinéastes malgaches, représentés pour l’occasion par le célèbre acteur Gégé Rasamoely. De l’élaboration de la loi sur le cinéma jusqu’à la salle de projections, en passant par le renouvellement de stratégie dans la lutte contre le piratage ou encore l’officialisation de la mise en place de l’institut du cinéma à Fianarantsoa. Des réponses pour tous, des solutions aux problèmes.

Office du cinéma

Pour la lutte contre le piratage, le Chef du gouvernement a déclaré publiquement que des efforts ont déjà été faits jusqu’ici. L’acteur, Gégé Rasamoely, de confirmer par ailleurs la possibilité de révision de stratégie si nécessaire, vu, entre autres, l’inefficacité du système déjà en place actuellement, à savoir la brigade anti-piratage (BAP). Pour la salle de projections cinématographiques, Jean Ravelonarivo a mentionné qu’il faudra avant tout en faire une étude par rapport à la profusion des films en format DVD sur le marché local.

«L’existence de l’office malgache du cinéma (Omaci) grâce auquel nous allons et nous pouvons luttons pour le développement du septième art à Madagascar est déjà important», reconnaît Gégé Rasamoely. «Maintenant, nous aussi, nous sommes obligés de se plier à la loi en vigueur parce qu’il faut reconnaître  que la gabegie règne dans notre discipline». Enfin, les cinéastes qui travaillent main dans la main avec cet office peuvent désormais compter sur le soutien de ce dernier et du ministère de tutelle de Brigitte Rasamoelina.

Outre les déclarations fracassantes lors de cette célébration de la Journée du Patrimoine audiovisuel, il y a eu aussi des activités diverses comme le défilé de mode, le flashmob, les conférences autour de différents thèmes relatifs au sujet de la journée… En somme, diverses manifestations pour confirmer l’existence du cinéma à Madagascar, organisées par l’Omaci, sous la houlette du ministère de la Culture et de l’artisanat.

Vonjy M.


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