
Jour J plus quatre du festival Somaroho : les vraies festivités commencent. Le festival a bien démarré grâce à la vive participation du groupe de renommée internationale Toofan. Comme toute fiestà, le festival Somaroho ne manque pas de spectacles.
Au début, la scène a été animée par quelques groupes locaux tels que Jovial, une artiste qui a effectué sa grande première apparition sur scène, et Faouzia, « La belle métisse », une artiste déjà connue ou presque à Nosy Be. Même si ces dernières ont donné le meilleur d’elles-mêmes pour chauffer la scène à travers leur prestation scénique respective, l’assistance ne semblait éprouver aucune émotion.
En fait, les Nosybéens ont surtout hâte de découvrir le roi du Gwetta – « Andeha hizaha Toofan eky », disent-ils -, voilà pourquoi ils ont presque ignoré les groupes qui sont montés sur scène auparavant. Mais le groupe togolais n’était monté sur les planches que vers minuit, soit une heure après les prévisions. Des défaillances techniques au niveau de la sonorisation avaient surtout causé ce contretemps.
Le roi du Gweta était surpris
A son arrivée sur scène, un public très chaud a accueilli le groupe à travers force bruits, des salves d’applaudissements et en scandant le mot Gwetta. Un membre de cette formation musicale togolaise explique que Gwetta signifie « Esquiver le piège devant vous que les malfaiteurs ou jaloux ont posé pour vous déstabiliser d’où le déplacement de gauche à droite ou de droite à gauche lorsqu’on danse sur ce rythme ».
« On nous a dit que vous jouez bien le Gwetta », lancent les artistes, voilà pourquoi nous avons choisi de venir ici. A part les paroles, la complicité entre chanteurs et admirateurs, la grande habilité du public à danser le Gwetta a vraiment frappé le groupe. Cerise sur le gâteau : un petit garçon et une fillette ont fait un battle sur les planches. Le groupe affirme qu’il n’a jamais vu de spectateurs aussi chaud qu’à Nosy Be jusqu’ici.
James Ranary.