Cette année, l’association Sténop’Art effectue un projet avec l’Union Européenne. Il s’agit d’une sensibilisation sur le réchauffement climatique à travers des expositions et des activités culturelles. Lors de sa dernière activité réalisée à Toamasina, nous avons pu interviewer Fidisoa Andriama, président de l’association.
Les Nouvelles : Pourriez-vous nous expliquer ce projet de sensibilisation ?
Fidisoa Andriama : (-) En effet, l’association Sténop’Art est actuellement en plein projet de sensibilisation sur le réchauffement climatique, avec au programme des expositions. Ceci a commencé au mois d’avril dernier, lors d’un atelier organisé par l’Union Européenne. Ce dernier s’est déroulé à Toamasina et Fort-Dauphin. De ce fait, nous allons commencer cette sensibilisation dans ces deux villes. Une semaine de sensibilisation a déjà a déjà eu lieu à Toamasina depuis le 10 décembre dernier. Une autre semaine se fera à Fort-Dauphin à partir du mois de janvier prochain. Normalement, nous devrons faire le même concept dans la capitale, mais pour des raisons indépendante de notre volonté, actuellement, nous ne pouvons pas encore le réaliser.
Les Nouvelles : Alors d’après vous, quel sera l’impact de cette sensibilisation au niveau du public ?
– Je pense que ces diverses expositions ont plus d’impacts positifs sur le public cible, puisque les images parlent plus que les mots. A chaque manifestation, nous essayons de démontrer d’abord la beauté de notre île, à travers les paysages, les faunes et les flores… Ensuite, nous montrons des clichés sur les dangers du réchauffement climatique, ce qui le déclenche, comme la déforestation… Et enfin, l’impact négatif de la situation, par exemple l’inondation… De plus, dans ce projet, nous invitons des artistes locaux à illustrer l’exposition. Des messages intéressants accompagneront ces expositions.
Les Nouvelles : A part ce projet, quelles sont les prochaines manifestations de l’association ?
– A court terme, nous allons continuer le projet à Fort-Dauphin au mois de janvier prochain. Ensuite, comme tous les ans, nous organisons plusieurs ateliers pour renforcer les capacités des photographes malgaches. Nous avons remarqué des lacunes pour pouvoir concourir à l’international. Et enfin, nous proposons le mois de la photo, qui se tient tous les mois de novembre. Le but de ce dernier est de créer une plateforme d’expositions, de rencontre et d’échange entre les diverses associations de photographes malgaches.
Holy Danielle
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