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Antsirabe : le concours « Miss-Ronde » 2ème édition est lancé

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MISS RONDE

«Miss-Ronde» Antsirabe 1ère édition a eu lieu en décembre 2014 avec succès. D’après Lalatiana Rasata, présidente et à la fois organisatrice du concours Miss-Ronde, en partenariat avec le jeune DJ Steen, la 2ème édition de ce genre de compétition est dorénavant ouverte.

Ce concours Miss-Ronde ayant comme thème «Bien-être et générosité» est réservé aux jeunes dames de 18 ans et plus ayant une constitution plutôt ronde et grande, physiquement imposante mais pleine de vivacité. Pour Lalatiana Rasata, une «Miss-Ronde top modèle» est à l’aise avec la modernité, qui assume et qui a tout pour plaire et séduire, du moment qu’elle est mise en valeur et sans aucun complexe.

A noter que le premier défilé y afférent aura lieu le samedi 21 novembre prochain à l’Hôtel Tanamasoandro à Vatofotsy, Antsirabe. Le 2ème défilé est prévu le samedi 5 décembre et la finale aura lieu le 19 décembre, toujours à l’Hôtel Tanamasoandro. Des prix et des lots seront offerts à la gagnante. A signaler que s’il y a «miss-monde», il y a aussi «miss-ronde»

Jeannot Ratsimbazafy


« Hoavinign’Anosy Miatriky » : hampiray hina ny zanak’i Taolagnaro

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ANOSY

Hanatanteraka hetsika iray ho famondronana ny zanak’i Taolagnaro ny fikambanana « Hoavinign’Anosy Miatriky » ny asabotsy izao. Fihaonana hiainana sy hampahafantarana indray ny lanja sy hasin’ny kolontsaina avy any amin’iny faritra iny. Hetsika tanterahina etsy amin’ny Académie nationale des sports (ANS) Ampefiloha manomboka amin’ny 10 ora maraina. Haneho ny talentany amin’izany i Black Nadia, Hazolahy, Rabaza, Ange-lah,     Dian-Hay, Faraingo, Fidy de l’Anosy, Seva, Dijoni, Beloba. Hisongadina ny dihy antanôsy sy mozika sarandra. Hisy ihany koa ny « vary sy henan’omby masaka » ho nofonkena mitam-pihavanana amin’io fotoana io.

Hifampizara traikefa sy fahaiza-manao ho fampandrosoana ny faritra nipoirany ihany koa ny zanak’i Taolagnaro monina eto an-dRenivohitra. Manana ny hoaviny mamiratra i  Fort-Dauphin, saingy tsy mbola tsara trandraka ireo harena ao aminy. Anisan’ny tanjona amin’izao fihaonana izao ny hananana firaisankina matanjaka hoenti-miatrika izay fampandrosoana izay.

Nanangona : HaRy Razafindrakoto

 

Festival « SAR’nao » VI : nosantarina tamin’ny fampirantiana sary « vakoka »

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sarinao

Raikitra indray ny « Iray volan’ny saripika » amin’ny alalan’ny Festival « SAR’nao » andiany fahenina. Nosantarina tamin’ny fampirantiana ireo sary « vakoka » mitahiry ny tantaran’i Madagasikara 1860-1960 ao amin’ny Alliance française, Andavamamba, izany.

Tanteraka noho ny fiaraha-mientan’ny mpampiantrano sy ny fikambanana Sténop’Art ary ny Tranombakoky ny saripika eto Madagasikara (MPM) ny hetsika. Notsiahivin-dRamanahadray Fidisoa, mpitarika ny fikambanana Sténop’Art, fa « fihaonana iray ho an’ny fakana saripika ny Festival toy izao ». Mamariparitra ny hakanto sy ny lanjan’ireo tahirintsary vitan’ny mpaka sary hatramin’izay eo amin’ny tantara ny fampirantiana. Nafantoka amin’ny « Fiovaovan’ny toetr’andro » ny lohahevitra. « Manana andraikitra amin’izany daholo isika rehetra», hoy ihany R. Fidisoa.

Raha ny sarin’i Madagasikara ankehitriny, betsaka ireo matihanina amin’ny saripika mahavita maneho amin’ny endrika kanto ny zava-misy. Araka izay zoro tiany hampitaina ihany anefa izany, indrindra ny fisafidianana ny loko sy ny fotoana akana ny sary. Sarotra ny mitady ireo tahirintsary tranainy, izay efa zary « vakoka », araka ny fanazavan’i Helihanta R. , filohan’ny MPM. Olona vitsivitsy nikaroka ny tontolon’ny sary izy ireo no nivondrona sy nanangona izany. « Haren-tsaina malagasy tokony ho hitan’ny rehetra ireny », hoy izy.

Mbola amin’ny tranonkala ihany aloha no ahitana ireo sary 30.000 voaangona, mitantara an’i Madagasikara teo amin’ny taona 1860-1960. Hisokatra tsy ho ela ho an’ny besinimaro kosa ny sary hita mivantana.

Zo. Ra.

Novembre  : quatre nouveaux livres à la BME

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BME

Comme tous les mois, la Bibliothèque malgache électronique (BME) propose des nouveautés dans ses rayons. Ainsi pour ce mois de novembre, elle présente quatre nouveaux ouvrages dont deux récits de voyages effectués à Madagascar au XIXème siècle.

Ecrit par Marius Cazeneuve, le premier livre s’intitule « A la cour de Madagascar ». Il s’agit d’un autoportrait lors de son voyage à Madagascar. Sous forme narrative, il permet de découvrir donc une autre facette de la vie quotidienne de la capitale dans les années 1886. Etant magicien, il avait pour mission de divertir la reine Ranavalona III, dans l’atmosphère de tension qui régnait entre ces deux pays.

Le deuxième ouvrage s’intitule « Un parisien à Madagascar », écrit par Etienne Grosclaude. Etant humoriste à la fois, l’écrivain était au pays en 1896. Il raconte son voyage avec une pointe d’autodérision. Selon un communiqué, ce texte est extrait d’une anthologie de Paul Acker.

Et enfin, les deux derniers livres sont issus de la catégorie 1914-1918 de la BME. Ecrits par Georges Ohnet,  il s’agit de « Journal d’un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 », volume 1 et 2.

Holy Danielle

ANS : les natifs de Fort-Dauphin au rendez-vous

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« Grand rassemblement des natifs et amis de Fort-Dauphin ». C’est l’intitulé du grand évènement organisé samedi prochain à l’Académie nationale des sports ( ANS) Ampefiloha. L’initiatrice de ce projet, l’association Hoavinign’Anosy Miatriky entend réunir en un seul lieu plus d’un millier de natifs et amis de Taolagnaro.

Ce grand rassemblement sera une occasion pour les natifs de raviver les valeurs culturelles qui font la renommée de cette ville. Côté animation, les artistes natifs de cette localité en l’occurrence Black Nadia, Hazolahy, Rabaza, Ange-lah, Dian-Hay, Faraingo, Fidy de l’Anosy, Seva, Dijoni ou encore Beloba enflammeront dès 10 h du matin le podium. Ce grand podium sera bien évidemment assorti d’animations kiosques, de démonstrations de danse traditionnelle «  Antanôsy » et de musique « Sarandra ».

Le dernier et non des moindres sera le fameux  repas de fraternité ou «  le vary sy Henan’omby masaka »  que l’association Hoavinign’Anosy Miatriky a concocté spécialement pour sceller cette fraternité.

A l’issue de ces festivités, les natifs de Fort-Dauphin résidant dans la capitale seront en mesure de partager  leur savoir-faire et de changer de comportement, en vue de développer la localité. En effet, Fort-Dauphin a plein d’avenir mais les ressources locales ne sont malheureusement pas exploitées. Les organisateurs déplorent l’existence d’une certaine rivalité entre les originaires de la ville empêchant à tout un chacun de s’épanouir et d’agir de concert pour son développement.

Nadia

Ando Rakotovoahangy : «La persévérance, la volonté et la passion»

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ANDO

Ando Rakotovoahangy a été sacré lauréat de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon, dans la catégorie journaliste. Il bénéficiera d’une formation de quatre semaines à Paris. Il nous livre les ingrédients de ce succès à travers cette interview.

*Les Nouvelles : De la médiation culturelle au journalisme, quel est le lien ?

-Ando Rakotovoahangy :  J’ai appris de nombreuses choses dans la médiation culturelle. Elle nous a formés davantage à devenir homme de terrain, et surtout à être persévérant dans tout ce qu’on entreprend. Beaucoup de matières nous ont permis de nous adapter à différentes conditions de travail. Et c’est ainsi que j’ai atterri au hasard dans le journalisme. J’ai surtout acquis mes expériences au sein du groupe de presse Ultima-média, depuis ces cinq années d’exercice. Ensuite, la médiation culturelle nous a aussi doté de multiples talents dans diverse domaines : l’audio, le visuel, la photographie, et même la musique. Ainsi, cette bourse qui demande davantage de travail en audio était une opportunité à saisir.

* Comment s’est déroulé le concours ?

– Le concours a débuté avec une sélection de dossiers, suivi d’une formation intensive de dix jours pour connaître les diverses techniques du journalisme à la radio. Par exemple, comment procéder à une interview, un reportage, ou comment raconter une histoire… Pour ce concours, nous avons eu trois jours pour réaliser un reportage. Le respect du deadline était important.

* D’où vient le sujet « Dialogue entre les prostituées et leurs enfants »  ?

– Une de mes passions est d’observer la société en général, ce qui me permet d’améliorer mes photos et mes vidéos. J’ai ainsi remarqué que certaines choses se passent autrement durant la soirée que durant la journée. Etant couche-tard, j’aperçois une autre facette de la vie en société. A propos de ce reportage, tout a commencé lorsque j’ai fréquenté une petite gargote, un soir. J’ai ensuite entendu des prostituées qui discutaient de leurs problèmes de manque de dialogue avec leurs enfants. Et voilà, le sujet a été créé.

* Est-ce facile de réaliser un tel reportage ?

– Quelques jours à l’avance, j’ai effectué un repérage des lieux et j’ai atterri dans le quartier d’Andavamamba. Ensuite, j’ai demandé aux habitants du quartier si quelqu’un pouvait m’orienter. On m’avait d’abord présenté à une prostituée qui n’avait pas trop envie de se dévoiler. Nous avons tout de même insisté en cherchant sa résidence. Du coup, on a rencontré Marie-Jeanne, une autre prostituée qui voulait bien livrer quelques témoignages sur le sujet.

* Quelle leçon peut-on en tirer ?

– Mon reportage raconte l’histoire de Marie-Jeanne, femme de ménage durant la journée et qui se prostitue dans les cabarets durant la soirée. Elle a un garçon de neuf ans qui fréquente normalement une école. Avant la descente sur le terrain, je pensais réaliser un reportage qui a un problème de dialogue entre mère et enfant. Mais après le témoignage de Marie-Jeanne et son enfant, le reportage est devenu plus positif. Afin d’avoir un avenir meilleur, elle doit faire beaucoup de sacrifices, et surtout en favorisant la communication entre son fils et elle. La leçon est que personne n’est condamné à vivre dans la misère, avec de la volonté, tout le monde peut s’en sortir.

* Comment se déroulera la formation dont vous allez bénéficier dans le cadre de cette bourse ?

– Actuellement, je n’ai pas encore beaucoup d’informations sur cette formation. En tout cas, elle aura lieu à l’école de Journalisme à Paris, durant un mois environ. Je débarquerai sans doute dans la rédaction de RFI et France 24 pour d’abord multiplier les échanges avec les professionnels chevronnés et les journalistes internationaux.

* Vos attentes par rapport à cette formation surtout au niveau professionnel ?

– D’abord depuis cette formation à Antananarivo, des changements se font sentir surtout humainement. Etre journaliste dans une radio demande plusieurs exigences, comme comment poser le ton, la voix devant le micro, l’attitude, la vérification des infos… Mais le plus important est la rigueur, qui semble encore être mon défaut actuellement, ainsi que la méthode pour faciliter la rédaction… Ainsi, je pense que cette formation me permettra d’être plus professionnel. Et après le mois de février, je voudrais la mettre en pratique au service du groupe de presse dans lequel  je suis encore actuellement.

* Le mot de la fin…

– Depuis que j’exerce ce métier, je ne me suis jamais autoproclamé journaliste parce que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Pour les jeunes qui songent en faire leur métier, la persévérance, la volonté et la passion sont les ingrédients nécessaires pour s’en sortir. Et malgré tous les difficultés et obstacles, il faut toujours aller de l’avant, puisque rien n’est impossible.

Holy Danielle

Rotary Club Ivandry : nanampy ny ankizy ao Ankadivato

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Rotary 5 nov

Manohy ny asa sosialy ataony ny fikambanana Rotary Club Ivandry. Nahazo tombony tamin’izany ireo mpianatra sahirana sy ankizy 1 000 etsy amin’ny fokontany Ankadivato, afakomaly maraina. Anisan’ny hetsika roa fanaon’izy ireo isan-taona izao, mandritra ny fandalovany eto Madagasikara.

Ny ampahany voalohany amin’izany,  fanampiana ireo sekoly sy mpianatra ary fitsaboana nify maimaimpoana kosa ny tapany faharoa.

Eo ihany koa ny fahatsapan’izy ireo fa mila tohana ara-tsakafo ny mpianatra malagasy.

Afakomaly hariva ihany, nisy ny fanalana nify maimaimpoana notanterahin’izy ireo teny amin’ny Centre Manasoa ary nitohy teny Ilafy izany, omaly.

Araka ny nambaran’ny filohan’ny Rotary Club Ivandry, Mandimby Rajerisoa, mbola hisy ny fizarana zava-pisotro manodidina ny 15 000 tavoahangy amin’ny volana desambra, hiarahan’izy ireo amin’ny orinasa Star.

Njato Hervé 

Expositions : le mois de la photo à l’affiche

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Cette année, le mois de la photo se tiendra du 3 au 28 novembre à l’Alliance française d’Antananarivo. En optant pour la sensibilisation à la préservation de l’environnement, Sar’nao, l’organisateur de l’évènement, propose quatre expositions portant sur quatre thèmes.

La première a eu lieu depuis lundi dernier, et prendra fin le 13 novembre prochain. Présentée par le Musée de la photographie, elle a pour thème « Nature, paysage et histoire ». Composée d’une centaine de photos, elle démontre la beauté de la population malgache d’antan (1860-1960) à travers son mode de vie, sa culture, ou tout simplement son quotidien.

Du 17 au 21 novembre se tiendront ensuite la seconde et la troisième exposition. L’une a pour thème « La nature malgache menacée par le réchauffement climatique ». Une cinquantaine de clichés y seront exposés, réalisés par le collectif des photographes naturalistes et le groupe d’étude et de recherche des primates (GERP). L’autre expo se focalise surtout sur le « Climat, état d’urgence », avec 44 photographies proposées. Quelques textes les accompagneront afin d’aider le public à mieux comprendre les messages à faire passer.

La dernière exposition aura lieu du 24 au 28 novembre, sous le thème «  Aventure photo3 ». Cette dernière est le résultat d’une randonnée baptisée Photo 3, effectuée par six photographes sur l’axe Ouest de Madagascar, plus précisément de Miandrivazo à Morondava, en passant par les Tsingy de Bemaraha.

Et enfin, la clôture du mois de la photo se fera tout en musique le 28 novembre prochain avec le groupe Zamba en tête d’affiche, et Velson et Loharano qui sont deux groupes en herbe, découverts par l’Alliance française.

Holy Danielle


Musiques traditionnelles : Rajery s’y met davantage

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Rajery, le prince de la valiha, propose tous les samedis une scène spéciale musique traditionnelle malgache à l’Urban café à Antsahabe. « Notre objectif est de soutenir les artistes malgaches qui véhiculent les musiques folkloriques issues de toutes les régions de Madagascar », a indiqué l’artiste.

«Durant mes 35 années d’expérience dans le monde musical malgache, j’ai remarqué que les genres traditionnels manquent de visibilité et de scène, surtout au pays. Et pourtant, à l’étranger, ils connaissent un certain succès.  Je pense que le fait de négliger notre propre culture musicale est bien dommage, mais heureusement qu’actuellement, de nombreux jeunes commencent à s’y intéresser. Seulement, ils ont rarement l’occasion de monter sur scène pour exhiber leur talent. Ainsi, en collaboration avec Urban Café à Antsahabe, nous proposerons tous les samedis une scène dédiée à la musique traditionnelle malgache », a confié Rajery.

Six ans de tour de Mada

Mais pour tenir un spectacle tous les samedis, le chanteur est donc à la recherche d’artistes venant de diverses régions de Madagascar. « En six ans, j’ai fait le tour de Madagascar justement pour rencontrer ces artistes hors du commun qui méritent un véritable appui. Ils constituent en effet des patrimoines vivants avec leurs tenues et instruments de musique respectifs. C’est pour cette raison que j’ai organisé le festival Angaredona, mais malheureusement, il n’a lieu qu’une seule fois par an. Avec cette scène tous les samedis, ces artistes pourront largement faire montre de talent. Et pour nous, ce sera un moment de découverte », a-t-il continué.

A la découverte d’artistes talentueux

C’est durant ses voyages que l’artiste puise ses inspirations. « Avec un sac à dos, j’ai effectué plusieurs voyages en voiture et à pieds, mon but étant de rencontrer des gens humbles et accueillants, de découvrir les jeunes talents qui sont nombreux dans ces petits villages que j’ai pu visiter, mais aussi d’essayer de les appuyer autant que possible. Le chanteur-batteur Jimmy B Zaöto, par exemple, est un des artistes venus de la région de Boeny qui m’a plu et je lui ai proposé de participer au festival Angaredona… » a précisé Rajery.

2h30 de show

Ce programme entre également dans la célébration des 35 ans de scène de Rajery. « Par rapport à ces années passées, nous essaierons à partir de cette année de produire plusieurs spectacles dans notre pays. Ainsi, pour samedi prochain, nous inaugurerons cette scène, et le spectacle durera plus de 2h30 », a-t-il déclaré. Après ce show, le groupe donnera un autre concert le 14 novembre prochain à Antsirabe, avant de lancer sa tournée internationale.

Holy Danielle

Max et les ferrailleurs  : les maîtres à l’affiche

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peinture

Comme tous les ans, Max et les ferrailleurs propose une exposition-vente. Cette fois-ci, il a choisi des anciens tableaux réalisés par de grands peintres, les maîtres, comme Ramanda, Bleger, Gilbert Rakoto, Ranjato Bernard, Ralambo Rakotovao, Gaston Parison…

Une quinzaine de tableaux créés à partir de 1920 jusqu’en 1950 seront ainsi exposés chez Max et les ferrailleurs à Isoraka. Si Max organise plusieurs expositions par an, cette année il n’en propose qu’une seule qui commencera ce jour et durera jusqu’au 14 novembre prochain, puisque selon le galeriste, ces genres de tableaux se vendent de plus en plus chers et se font rares depuis quelques temps.

Mais à part cette exposition, Max et les ferrailleurs appuie aussi les peintres. « Il faut leur donner un coup de pouce, des matériels de qualité pour qu’ils puissent s’exprimer », a-t-il précisé. Notons que chaque année, il  soutient six peintres environ en organisant leur exposition.

 Holy Danielle

Lianah  – 10 taona : tohizana any Eoropa ny etsy amin’ny Le Glacier

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Hofaranan’i Lianah etsy amin’ny Le Glacier Analakely, anio alina, ny fankalazany ny tsingerintaona faha-10 niorenan’ny tarika. Aorian’io « cabaret » io, hihazo an’ny Eoropa ny tarika. Hanohy ny fankalazana ny faha-10 taona miaraka amin’ireo mpankafy azy any ivelan’i Madagasikara.

Raha ny vaovao azo, fiakarana an-tsehatra valo, aloha hatreto no fantatra fa hotanterahin’i Lianah any Eoropa, fa mety hitombo ihany izany. Tafiditra ao anatin’ny fandaharam-potoany ny lanonan’ny faran’ny taona sy ny fandraisana ny taona vaovao miaraka ny mpankafy ny kanto ao Paris sy ny manodidina. Ny any Lyon, Bordeaux, Grenoble, Limoges, Colmar…. Ny tapaky ny volana janoary 2016 any ho any vao ho tafaverina eto an-tanindrazana ny tarika Lianah.

Vokatr’izay fotoana lavalava tsy hihaonana izay, hanome fialamboly sy fiarahana mahafa-po ho an’ireo rehetra tonga etsy amin’ny Le Glacier ny tarika anio, alina mandritra ity “zoma manifika” ity. Faradoboka ny eto Antananarivo sy ny manodidina fa mbola hanatanteraka seho any Fenoarivo Atsinanana sy Manakara i Lianah mialoha ny hivoahany any Eoropa ny volana desambra izao. Ny fotoana handehanany kosa no hivoahan’ny rindran-tsary vaovao “Zaho baban’ny zanako”.

Nanangona: HaRy Razafindrakoto

Sarimihetsika : tsy ny fitaovana no olana fa ny tantara

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Sarimihetsika AFFICHE2015

Mbola miroborobo, na somary mihisatra kely aza, tato ho ato, ny famokarana sarimihetsika (sinema) eto amintsika. Lasa zary tsy mahavelona, ho an’ireo mpanatontosa sy indrindra ny mpanoratra sasany izy io noho ny firoborobon’ny hosoka (piraty). Tsy manaraka ny lalan-jotran’ny fanaovana sinema rahateo ny ankabeazany. Vokany, lasan’ny vondrom-pivavahana ny trano fandefasana azy ireny. Tratran’izany hatramin’ny trano fanaovana teatra sasany aza indraindray.

Tsy ny manam-piniavana no tsy ampy eto amintsika. Misy sarimihetsika (sinema) eto Madagasikara ary tsy olana ny fitaovana. Tsy ampy kosa ny tantara mahaliana ny mpanjifa. Na ny eto an-toerana aza, miverimberina ny votoatin-tantara nalaina lasitra avy amin’ny an’ny vahiny.

Hita koa fa saiky mitovitovy, toraka izany, ny drafitry ny tantara tantaraina amin’ireo sarimihetsika misy. Tsy ampy ny ezaka hitondra tsiro hafa iavahana amin’ny namana eo amin’izay. Fototra iaingan’ny zava-drehetra ny tantara. Notsiahivin’i Lova Nantenaina, iray amin’ireo tanora mpamokatra sarimihetsika, toy ny « Ady Gasy » sy ny « Le Rouge du Paradis » nifaninana tany ivelany, fa miankina amin’io ny ain’ny sarimihetsika. Hanentana loabary an-dasy momba ny sarimihetsika tahirin-kevitra ao amin’ny Alliance française rahateo izy, ny zoma 27 novambra ho avy izao.

Tsy ampy mpanohana sy fotodrafitrasa

Olan’ny famokarana zavakanto eto, amin’ny ankapobeny, ny tsy fahampian’ny mpanohana. Izay mora amidy (hira mihetsiketsika, ohatra), saingy mora adino no itangoronana. Tsy mijery lavitra. Afaka mamorona asa maharitra sady mivoy ny maha izy ny firenena anefa ny sinema; raha mahadingana sisintany (ranomasina). Tena ambasadaoron’ny kolontsaina sy ny fandraharahana hatrany ivelany, raha tontosa amin’ny fenitra ilaina.

Ilam-piheverana maika koa ny fanorenana trano fandefasana sinema vaovao sy famelomana ireo efa misy. Ankoatra ny vondrom-pivavahana, efa lasa toeram-pivarotana na biraom-panjakana ny maro. Tsy mitovy lenta mihitsy ny fijerena sarimihetsika ao an-tokantrano sy ny fanokanam-potoana hijery izany anaty efitrano voatokana. « Tsy mitovy ny mivavaka any am-piangonana sy ny manaraka fotoam-pivavahana amin’ny fahitalavitra ao an-trano », hoy i Lova Nantenaina, nampitaha ny toe-draharaha. Ny antony, mifantoka kokoa amin’ny tantara ny mpijery sinema, na ny mpivavaka raha amin’ny toerana voatokana.

Zoelson Randrianindrina

Tontolon’ny zavakanto : nodimandry i Lucien Emmanuel Randrianarivelo

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Lucien Emmanuel Randrianarivelo

Mozika klasika, io no tena nahafantaran’ny olona maro an’i Lucien Emmanuel Randrianarivelo. Nahalalana azy koa ilay fahatsorana sy teny tsy misorona fanaony. Nisongadinan’ny anarany sy ny diam-peniny ihany koa ny tontolon’ny boky, tany anivon’ny fiangonana, skoto… Lavo ny andrarezina !

 Nodimandry, ny alarobia 4 novambra teo, tao amin’ny clinique Saint Paul Ambatoroka, i Lucien Emmanuel Randrianarivelo. Malagasy andrarezin’ny zavakanto sy kolontsaina malagasy. Tena nahafantarana azy ny tontolon’ny mozika klasika. Maro ny Antoko mpihira  nanovo soa taminy. Fitaovana nanaparitahana izany, ohatra, ny niarahany nanangana tamin’ny mpitarika maro ny antsoina hoe « Mpihiran’ny Fiangonana Fito ». Avy tamin’ny fiangonana anglikana sy protestanta teto an-dRenivohitra ireo, toy ny Lilia Andohasaha (EEM Santa  Laurent Ambohimanoro), Hanitry ny Saha (Avaratra-Andohalo), Fiadanana Maritiora (Andrainarivo), Ambodivona-Filadelfia, Avaratra-Anjoma, Ankadifotsy FJKM ary ny Symfônika Ratany izay noforonina mba hahafahan’ny olona rehetra ivelam-piangonana miditra sy mandray anjara. Tao ihany koa ny Amaa, Cast, Akon’ny Finoana…

Nadikany ho solfa sy tamin’ny teny malagasy avokoa ny hira klasikan’ireo andrarezina vahiny amin’io sehatra io. Anisan’ny voalohany voadikany manontolo tamin’izany (1969) « Ny Mesia, HWV 56 » noforonin’i Friedrich Haendel tamin’ny taona 1747. Nambaran’ireo mpitarika antoko mpihira niara-niasa taminy fa manodidina ny 46 koa ireo hira klasika madinika voadikany tamin’ny teny malagasy sy solfa. Voarakitra anaty boky « Ny Firosoan’ny hiram-piangonana kristiana teto Madagasikara » ireo ary aman-jato pejy. Anisan’ireny ireo sanganasan’i Joseph Haydn, J.S. Bach, L. van Beethoven, Franz Schubert, W.A. Mozart sy ny maro hafa. Ankoatra izany, nihira tao amin’ny Choeur Philarmonique de Paris, notarihin’i Sir Edmund Pendleton izy nandritra ny fianarany tany Parisy. Nihirany ny sanganasa klasika goavan-dry Bach, Haendel, Beethoven, Haydn, Mozart, sns… tao.

Mpanoratra tantara sy boky

Olon’ny tantara sy ny boky koa i Lucien Emmanuel Randrianarivelo. Ankoatra ireo boky mirakitra hira klasika, nanoratra tari-dalana ho an’ny antoko mpihira koa izy. Vao nivoaka ny taona 2005 izany « Tari-dàlana ho an’ny Amboarampeo sy ny Mpitarika ». Vao tsy ela koa, tazana teny amin’ny tahalan’ny Fivarotam-boky ny fanangonany ireo lahatsoratra famakafakan-kevitra sy tantara navoakany an-gazety. Voarakitra ao anatin’izany hatramin’ny tantaran’i Fihaonana, Vonizongo, tanàna niaviany, izay amin’ny teny malagasy sy teny frantsay.

Maro koa ireo boky nosoratany tamin’ny teny anglisy. Anisan’ireny ny « Malagasy Newspaper Reader and Grammar » niaraka tamin’i Thomas P. Jedele, mpahay teny  amerikanina, nivoaka tany Maryland (USA) tamin’ny taona 1998. Toraka izany ny « Malagasy Grammar in English » (Gramera malagasy amin’ny fiteny anglisy) navoakan’ny Trano Printy Loterana, tamin’ny taona 2009. Tamin’io taona io ihany, nivoaka ny boky iray mirakitra amn’ny ampahany ny tantaram-piainany « Ratany, mpampianatra tao Anatirova ary ny tantaran’i Madagasikara ». Tafiditra ao anatin’io ny sehatry ny firosoan’ny hiram-piangonana kristiana eto Madagasikara.

Mpanabe sy akademisianina

Mpikaroka, mpanabe, mpampianatra ary akademisianina i Lucien Emmanuel Randrianarivelo. Noraisin’ny Akademiam-pirenena Malagasy ho mpikambana izy ny 12 janoary 1999, noho ny zava-bitany teo amin’ny asa soratra sy ny mozika. Efa nitantana ny Akanin-jazalahy ao Antsahamanitra ny tenany, ankoatra ny fitarihany skoto ary niasa tao amin’ny masoivoho amerikanina, Antsahavola nanomboka ny taona 1960. Voatery nankany Etazonia anefa izy mianakavy ny taona 1985 hatramin’ny 2003 noho ny rivotra politika teto. Nampianatra teny malagasy tamin’ny olona miteny anglisy izy tamin’izany ary ny teny anglisy no nenti-nampianatra. Nandritra ireny koa, notohizany ny fikarohana momba an’i Madagasikara. Rehefa tafaverina teto izy mianakavy vao nanonta printy tsikelikely ireo voka-pikarohana toy ny « Andriantsitohaina XVI Vtra, Ambasadaoron-dRanavalona I », boky iray navoakan’ny Nouvelle imprimerie des arts graphiques (Niag), ny mey 2001. 370 ny takilan’izany ka niantoka ny fanontana azy Charles Andriantsitohaina.

Fianarana norantoviny sy ny fiainam-pianakaviany

Tsy ho voatanisa amin’ireto tsanganana ireto raha ny momba ity andrarezina nodimandry ity. Raha fehezina, nanana toetra nampiavaka azy koa izy, ny fanetrentena sy tsy tia deradera,  saingy hentitra sy mahitsy fiteny koa tamin’ny sehatra rehetra. Teraka tamin’ny Krismasy 25 desambra 1925 izy (tamin’ny 7 ora sy 30 maraina). Nisantatra ny ambaratonga fototra teny amin’ny sekolim-panjakana, Ambanidia. Azony avokoa ny diplaoma faha zanatany : C.E.P.,  CESD. ary CAE. Nianatra teny amin’ny Ecole officielle de Faravohitra, ambaratonga fototra ambonimbony kokoa. Nitozo hatrany amin’ny sekolin’ny misiona protestanta frantsay, Ambohijatovo-Avaratra. Ratany raibeny no nandatsaka azy hianatra tao ary tsy nandoa saram-pianarana noho Ratany mpampianatra tamin’ny MPF hatrizay tsy nisy mpanjaka intsony.

Nikisaka tao amin’ny sekoly Paul Minault, Ambohijatovo-Avaratra ary nanohy tany amin’ny lycée David d’Anjou, Angers, Frantsa. Rehefa afaka Bac. 1ère partie sy 2e partie, sokajy filozofia, nianatra tao amin’ny faculté autonome de théologie protestante tany Genêve.

Nanambady an’i Simone Soafara Andriamampianina izy tamin’ny taona 1960. Efatra mirahalahy ny zanak’izy ireo. Hatry ny omaly, andrasana eny amin’ny Katedraly anglikana, Santa Laurent Ambohimanoro, ny nofo mangatsiakany. Ny alahady ho avy izao kosa, haterina eny amin’ny fasan-drazany, ao Fihaonana, Vonizongo izy. Maniry fiononana feno ho an’ny fianakaviany sy ireo fianakaviamben’ny mozika klasika izahay eto amin’ny Gazety Taratra.

Nanangona : HaRy sy Zo. Ra.

Saripika : mampiranty ny « Pêle-mêle » i Arivola

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ARIVOLA

Efa nisokatra ny alarobia lasa teo ilay fampirantiana « Pêle-mêle ». Saripika sy ny manodidina azy ny lohahevitra hasongadin’i Arivola, amin’ity fampirantiana eny amin’ny ivotoeran’ny Craam eny Ankatso ity. Saripika, saingy tsy ny sary ihany. Ny marina kokoa, fomba fijery ny sary hafa noho ny mahazatra no tian’ity mpanakanto ity hasongadina anatin’ny « Pêle-mêle ». Miara-dalana, araka izany, ny sary sy ny zavakanto hafa. Maneho izay fiavahana amin’ny lafiny karoka ara-javakanto izay ny fomba fanehoan’i Arivola ny fampirantiana. Tsy misy mitovy na iray aza, ary manome fijery misandrahaka ho an’ireo mpitsidika izany, arakaraka ny zoro tiany handraisana ireo kanto haranty. Tazana ao ny sary bitika hatramin’ny goavambe. Misy miparitaka, ao ny mifangaro na hatambatambatra amina zavatra hafa… Mahasarika ny maso sy ny saina handinika avokoa ireo. Mety maneho ireo zavatra hita sy iainana andavanandro, saingy tsy tandrintandrin’ny tsirairay izany. Izay tsy mbola nahita, mbola manana hatramin’ny 18 novambra handalovana eny amin’ny Craam Ankatso.

Zo ny Aina

Littérature : la folle semaine des prix littéraires parisiens

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Dossier prix littéraires 2 Prix Décembre (1)

Ils sont tombés comme les feuilles mortes et se sont ramassés de même : à la pelle. Les principaux prix littéraires de l’automne parisien concluent un parcours du combattant mené par les jurys, les auteurs et les éditeurs depuis le début de la rentrée littéraire. Coup de projecteur sur quelques heureux élus.

En intervenant sur le sujet cette semaine dans une émission de la radio publique belge, il a fallu réfléchir à quelques enjeux de cette saison des prix littéraires qui met des romans et leurs auteurs à la une de la presse. Les récompenses vont-elles à de bons livres ? Pas toujours. Font-elles vendre ? Souvent, oui – un libraire le confirmait ensuite. Quel est le poids des éditeurs dans les choix ? Il existe, mais il est moindre qu’autrefois, l’académie Goncourt en particulier, qui donne le prix le plus retentissant, s’étant dotée de règles qui la rendent plus vertueuse : une limite d’âge pour les jurés, l’impossibilité pour ceux-ci d’être salariés par une maison d’édition, etc.

En outre, les jurés lisent et, quand ils arrivent dans les réunions où ils vont sélectionner plusieurs titres, puis un peu moins, jusqu’au choix final, ils sont munis d’arguments auxquels leurs collègues sont plus ou moins sensibles. Parfois pas du tout, à en croire cette déclaration de Josyane Savigneau, membre du jury Femina, tenue mercredi après la proclamation des résultats à un journaliste du Figaro : « Je n’ai rien à dire ! Je n’ai voté pour aucun des lauréats. Vous pouvez l’écrire ». Et, à l’intérieur du même jury pour la première fois, Virginie Despentes découvrait la dynamique du groupe : « Ce n’est pas un jeu de démocratie, c’est un jeu de pouvoirs ».

Lundi, Prix Décembre, bof !

Dossier prix littéraires 2 Prix Décembre (1)La grande semaine des prix littéraires s’ouvre par un couac. Si un véritable écrivain écrit toujours, d’une certaine manière, le même livre et creuse sans se lasser un unique sillon, alors, Christine Angot est de cette race. Mais les rengaines peuvent être épuisantes et, à force de tourner sans cesse autour de la principale blessure de sa vie, Christine Angot ne retient généralement que l’attention des mêmes lecteurs, fascinés par l’apparente banalité d’une écriture qui dit une grande douleur, celle de l’inceste.

La banalité n’est malheureusement pas qu’apparente et on ouvre son nouveau roman, Un amour impossible, presque n’importe où, pour y trouver une accumulation de platitudes et des conversations qui sonnent au mieux creux, au pire faux. Pourtant, cette fois, tentant de rafraîchir son propos, Christine Angot parle surtout des relations entre une fille, elle-même, et sa mère, personnage resté dans l’ombre lors des épisodes précédents. Placer la mère au centre du roman est donc, chez l’auteure, une nouveauté. La seule, hélas !

Le cas Angot est pourtant intéressant : les défenseurs de son œuvre reprochent à ses détracteurs de ne pas la lire vraiment et de se contenter de leurs préjugés. Mais ses défenseurs ont-ils lu, vraiment lu, et apprécié le dialogue tenu au moment où le père de Christine a invité celle-ci, avec sa mère, au restaurant ? Les parents mangent de la viande. Ce qui donne la scène suivante :

« — Oh qu’est-ce qu’elle est bonne, Pierre, cette viande ! Il en a coupé un morceau et l’a mis dans sa bouche.

— Humm.

Il a fermé les yeux pour mieux l’apprécier.

— Elle est bonne hein Pierre !?

— Humm !… Ah oui. C’est rare une bonne pièce de viande. Humm !… Comme celle-ci. Bien tendre. Humm !…

— Une bonne entrecôte c’est délicieux. Elle est très bonne ici la viande Pierre. Tu nous as amenées dans un excellent endroit. C’est un peu abondant, mais vraiment très bon ».

L’amour est, ici, impossible à plusieurs titres. Ce qui aurait pu fournir la matière d’un livre passionnant. Il en existe.

Mardi, Prix Goncourt, chouette !

Dossier prix littéraires 3 Prix Goncourt (1)L’académie Goncourt n’a pas choisi la facilité, on l’en félicite. En couronnant Boussole, de Mathias Enard, elle salue une des entreprises romanesques les plus ambitieuses de la rentrée littéraire, au risque de rebuter les amateurs de romans dits « populaires ». Elle ponctue aussi l’œuvre d’un écrivain qui avait déjà prouvé sa capacité à conduire des projets hors normes, comme dans Zone il y a sept ans. En outre, la majorité a été atteinte dès le premier tour de vote, ce qui a tendance à rassurer sur le (bon) goût de la bande des dix.

Si l’on a un peu lu Mathias Enard précédemment, on ne s’étonne pas trop de voir sa boussole, celle qui apparaît dans le roman du même titre, marquer l’est au lieu du nord. A dire vrai, ce n’est pas la sienne mais celle de son personnage principal, Franz Ritter, musicologue autrichien que nous accompagnons pendant une longue nuit qu’il passe dans son appartement viennois. Et au cours de laquelle il évoque des souvenirs, des rêves, des projets qui ne s’accompliront peut-être jamais, car il est malade et ne sait comment le dire à Sarah, la seule femme avec qui il aimerait partager la sombre intensité de ces heures solitaires.

Mais Sarah est loin, à Sarawak. Si Franz Ritter pense à elle, c’est bien entendu parce qu’il l’a toujours aimée et parce que tous deux sont habités par ce tropisme oriental qui les avait rapprochés dans un premier temps. Mais aussi parce qu’il vient de recevoir, par la poste, le tiré à part d’un article qu’elle a publié dans une revue américaine. Elle a resurgi chez lui, plus présente que jamais, alors que bien sûr elle était restée proche en esprit. La fameuse boussole, qui n’est pas la seule du roman, se trouve, dans la bibliothèque, devant le premier livre de Sarah.

Franz Ritter est, dans son domaine, un chercheur à l’immense savoir. Une abondante érudition est donc à l’œuvre dans ce livre où les fils du tapis (d’Orient, bien entendu) ont chacun une signification, de même que la manière dont ils sont liés les uns aux autres correspond au mode de raisonnement d’un homme qui ne sait s’il doit être rigoureux ou se laisser aller aux vieilles vapeurs de l’opium qui donnent au monde un relief inédit.

Solitaire, mais empli d’une galerie de personnages fabuleux au sens où ils mériteraient d’appartenir à des fables s’ils n’avaient réellement existé, Franz Ritter restitue des portraits magnifiques, des paysages coupants, il s’approprie des citations, des émotions. Et Mathias Enard nous transmet tout cela dans une langue charnelle.

Mardi aussi, Prix Renaudot

Dossier prix littéraires 4 Prix RenaudotLe Prix Renaudot ne risquait pas de croiser le choix du Goncourt : cette année, les deux dernières sélections des récompenses attribuées hier ne comportaient, pour le roman français, aucun titre en commun. C’est Delphine de Vigan, pour D’après une histoire vraie, qui a été choisie de préférence aux quatre écrivains qui l’accompagnaient encore.

Elle joue comme une funambule sur la réalité et sa transposition dans une fiction vertigineuse. La narratrice s’appelle Delphine, comme l’écrivaine, et bien des détails renvoient à ce qu’on sait d’elle, du succès qu’elle a connu pour son livre précédent (Rien ne s’oppose à la nuit) au prénom de son compagnon, François. Au début du roman, elle est en panne d’écriture. Pas la panne bénigne : la totale, jusqu’à être incapable de donner une préface à un éditeur pour une réédition qu’elle avait promis de soutenir. Fragile, vulnérable, elle rencontre une jeune femme, L., qu’elle ne connaît pas mais qui sait tout d’elle. Et qui se révèle une auxiliaire précieuse pour pallier son manque d’enthousiasme. Répondre aux lecteurs, rédiger cette foutue préface, même se rendre à sa place à une rencontre, rien de plus simple pour L. qui se coule avec aisance dans la personnalité et dans les habitudes de Delphine.

Sinon que celle-ci finit par comprendre qu’elle est en train de se faire dévorer. Et découvre, tardivement, les manipulations diverses auxquelles L. s’est livrée, en son nom, auprès de ses proches. Delphine se retrouve coupée du monde, de son monde au moins. Il ne lui reste, pour réagir, que des armes littéraires.

Et c’est là que Delphine de Vigan se révèle une brillante marionnettiste capable de perturber non seulement le monde dans lequel elle a installé son livre mais aussi et surtout celui dans lequel elle balade son lecteur. Jusqu’au dernier signe du livre, s’il a été attentif aux mécanismes du récit, il s’interrogera sur le réel et sa représentation. Sur la distance entre l’histoire vraie et le roman écrit « d’après » elle.

Mercredi, la maison du Femina

Dossier prix littéraires 5 Prix FeminaUn premier roman salué par le Prix Femina, ce n’est pas si fréquent. Christophe Boltanski a cependant été choisi à la majorité des votantes dès le deuxième tour, pour La cache, un roman qui retrace l’histoire de sa famille. Une histoire inscrite dans un endroit précis, un immeuble situé rue de Grenelle (elle devient Rue-de-Grenelle, dépassant la valeur d’une mention sur un plan), dont chaque partie est découpée pour raconter ceux qui y vivaient.

Un croquis aide le lecteur à se situer dans ce qui pourrait être un labyrinthe si, en effet, il n’était pas dessiné niveau par niveau. La topographie du lieu lui sert de structure, de bas en haut. Et, si le néo-romancier termine comme il se doit par le grenier, il commence, de manière moins convenue, par la voiture garée dans la cour.

Il y a eu plusieurs voitures, bien entendu. Celle qui a surtout frappé le narrateur était une Fiat 500, « simple, maniable, rassurante, à leur échelle, avec sa rotondité, sa taille naine ». Les véhicules, comme le seront toutes les pièces de l’immeuble, sont un moyen d’y rencontrer les membres de la famille : elle, lui, Jean-Elie, Anne, moi, Christian, Grand-Papa, Mère-Grand…

C’est bien dans les différentes pièces, cuisine, salon, escalier, appartement, salle de bains, entre-deux (le nombril), chambre, grenier, que l’espace se répartit selon les générations et les besoins du moment. Besoins qui furent, aux pires heures de la chasse aux Juifs, ceux d’une « cache », le titre désignant à la fois le réduit qu’il ne fallait pas quitter et l’acte de l’enfermement volontaire.

Les personnages sont formidables, avec une tendresse particulière pour Mère-Grand, mais leur portrait n’est jamais fait en pied. On les aperçoit entre deux portes, dans un escalier, dans un miroir, par fragments Et ils se mettent en place, progressivement, pour montrer à quel point cette grande maison comptait de richesses multiples, mais fragiles et dont il fallait prendre soin. Comme l’a fait Christophe Boltanski.

Bouillons de culture

L’Académie française avait ouvert le bal, la semaine dernière, en partageant son Grand Prix du roman entre deux des favoris de l’automne : Boualem Sansal (2084, Gallimard) et Hédi Kaddour (Les Prépondérants, Gallimard).

Les Prix Renaudot de l’essai et du poche ont été attribués à Didier Blonde (Leïlah Mahi 1932, Gallimard) et Vénus Khoury-Ghata (La fiancée était à dos d’âne, Folio).

Le Femina étranger est pour Kerry Hudson (La couleur de l’eau, Philippe Rey) et l’essai pour Emmanuelle Loyer (Claude Levi-Strauss, Flammarion).

Le Prix Virilo va à un roman dont nous vous avons abondamment parlé ici dès le mois d’août, en interviewant son auteure : L’oragé, de Douna Loup (Mercure de France), est situé à Madagascar et le personnage principal en est Jean-Joseph Rabearivelo.

Les Prix Médicis, décernés hier après-midi, sont allés à Nathalie Azoulai pour le roman français (Titus n’aimait pas Bérénice, P.O.L.), Hakan Günday pour le roman étranger (Encore, Galaade) et Nicole Lapierre pour l’essai (Sauve qui peut la vie, Seuil).

Réalisée par Pierre Maury


Festival culinaire Indien : plus d’une vingtaine de spécialités au menu

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CULINAIRE

Après la présentation de divers spectacles de danse durant le mois d’octobre dernier à l’occasion du festival de l’Inde à Madagascar, pour ce mois de novembre, l’ambassade de l’Inde organise une semaine de festival culinaire indien qui se déroulera du 9 au 15 novembre prochain.

Pour la première fois à Madagascar, une semaine de festival culinaire aura lieu, réalisée en collaboration avec l’hôtel Ibis à Ankorondrano. Son objectif est d’abord de faire découvrir aux Malgaches les diverses spécialités culinaires indiennes, mais aussi et surtout de multiplier les échanges entre les chefs des deux pays. En effet, des chefs indiens seront spécialement invités durant cet  évènement.

« Pour satisfaire tout le monde, nous allons présenter durant cette semaine toutes les spécialités indiennes, végétariennes ou non. Plus d’une vingtaine de plats seront dévoilés durant ce festival. Ce sera donc une bonne occasion pour les uns et les autres d’acquérir davantage d’expérience. Nous invitons ainsi les passionnés de l’art culinaire à assister à cet évènement », a déclaré l’un des responsables du festival de l’Inde à Madagascar.

Notons que cette année, ce festival s’est délocalisé dans d’autres villes de Madagascar, des spectacles de danses ayant notamment eu lieu avec beaucoup de succès à Toamasina. La cérémonie de clôture se tiendra dans la capitale et à Mahajanga, avec un accent particulier sur les différentes danses folkloriques.

Holy Danielle

Tragedie 3.0  : un album avant la fin de l’année

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TRAGEDIE 3.0

Reformé 12 ans après « Hey Oh », le duo Tragédie est devenu un trio. Après un premier extrait « Oui ou non », Tragédie 3.0 surfe sur les beaux jours et enchaîne avec « Mi amor ».  Cet opus annonce un nouvel album, attendu avant la fin de l’année.

« Nous préparons un clip différent de ce que nous avons déjà fait, et une autre destination, l’Amérique latine, une destination épicée, ensoleillée, sous le signe de l’amour, de la joie, de la bonne humeur et de la fête. Tout ce qui nous ressemble », ont-ils annoncé.

700.000 exemplaires

La reformation de Tragédie a fait couler beaucoup d’encre. Un événement relayé jusque sur le plateau de « Touche pas à mon poste« , l’émission présentée sur D8 par Cyril Hanouna, fan du duo. Car Tizy Bone et Silky Shaï ont fait danser la France en 2003 avec leur tube Hey Oh, numéro un en France durant neuf semaines à l’époque. Ecoulé à 700.000 exemplaires à l’époque, le titre a ensuite laissé place aux autres hits « Sexy pour moi », « Gentleman » ou « Je reste ghetto », mais reste collé à la peau du tandem. Pour son grand retour, douze ans plus tard, Tragédie a décidé de devenir un trio, en accueillant Az, et de devenir Tragédie 3.0. Dans l’espoir

de renouer avec le succès, ils ont lancé le morceau « Oui ou non », aux sonorités zouk. Leur premier clip « Oui ou Non » cumule déjà plus de

300 000 vues sur YouTube. Tragédie 3.0 mise désormais sur « Mi amor ». Accompagnés de DJ Dem’s, les trois artistes continuent de croire en un titre estival et dansant, entre pop, électro et bachata, parsemé de mots en espagnol et de soupirs. Comme son nom l’indique, « Mi amor » est une déclaration d’amour où la sensualité est au programme : « Je donnerais tout ce que j’ai / Si son corps peut m’embraser / Senora met le feu à mon âme ». Déjà disponible en streaming et en téléchargement, « Mi amor » annonce le nouvel album de Tragédie 3.0, attendu avant la fin de l’année. Le clip, tourné en Amérique du Sud, comptera un invité de choix : le fan le plus actif sur les réseaux sociaux, choisi au terme d’un concours.

20 taona nahamay an’i Manjakamiadana : natolotry ny Alemana ny dika mitovin’ireo sarin’ny mpanjaka

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Hosodoko ROva

Saripika dika mitovin’ireo hosodoko simba tao anaty Lapan’i Manjakamiadana. Izay no natolotry ny fanjakana alemà ho an’ny minisiteran’ny Kolontsaina sy ny Asa tanana teny Anatirova, omaly, ho fahatsiarovana ny faha-20 taona nandrotehan’ny afo ny Rova eny Manjakamiadana. Ankoatra ny dika mitovin’ireo hosodoko tranainy, misy ny sarin’ireo mpanjaka, naseho teo koa ireo sanganasana mpanao hosodoko malaza nalefa teny Anatirova fahizany.

45 ireo tabilao vita dika naranty. Nambaran’ny Dr Rasamoelina Brigitte, minisitry ny Kolontsaina, fa avotra sy voatahiry ao amin’ny Lapan’Andafiavaratra ny 20%-n’ireo hosodoko vakoka. Anisan’ireny ny sarin’ireo mpanjaka sy ny fianakaviany. Mahatratra anarivony izy ireo. Nifanome tanana tamin’ny fanehoana ireo hosodoko dika mitovy ireo ny manampahaizana alemà.

Efa nisy asa fanarenana talohan’ny haintrano

Talohan’ny nisian’ny haintrano, nandalo nanao asa fanarenana sy fiarovana ireo hosodoko ireo ny manampahaizana alemà iray teo anelanelan’ny taona 1989 sy 1994. Nalainy saripika avokoa izay vita taorian’ny asany niaraka tamin’ireo mpanao hosodoko malagasy toa an-dRamanantsoa. Ireo saripika ireo no « nosasana » ka napetaka tamina lamba fanaovana hosodoko.

« Na tsy ny tena izy intsony koa aza ny Rova ao Manjakamiadana, mitoetra ho vakoka hatrany », hoy ny ambasadaoron’i Alemaina, Sem Harald Gehrig tamin’ny lahateniny. Noraisiny ho ohatra amin’izany ny fampitoviana ny zavatra simba tany amin’izy ireo nandritra ireo ady lehibe, izay efa narenina. Vonona hanolo-tanana hatrany hiaro, hitahiry ary hikokajoka ireo vakoka ireo ho an’ny rehetra ny fitondrana alemà.

Zo. Ra.

Volana novambra : feno ny fandaharam-potoan’i Linos

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LINOS

Na tsy mbola mitsidika aza ny taona 2016, efa misy mamandrika hanatanteraka fampisehoana sahady ny tarika Linos. Mialoha io, feno ny fandaharam-potoan’ny tarika mandritra ity volana novambra ity. Anio, manomboka amin’ny 8 ora alina, hiaka-tsehatra etsy amin’ny Le Glacier Analakely ny tarika ary haharitra mandra-maraina, arakaraka ny « ambiansy » eny an-toerana. Herinandro aorian’io (15 novambra amin’ny 6 ora hariva), hiaka-tsehatra any Maevatanàna indray ny tarika. Fampisehoana goavana izay hanakatona tanteraka ny seho ankalamanjana any amin’iny faritra iny. Seho haharitra ora efatra. Raha ny fantatra, fampisehoana goavana andrandrain’ny mponin’i Maevatanàna izy ity. Faranana eny amin’ny Cemes Betongolo ny 21 novambra izao manomboka amin’ny 9 ora alina ny fiakaran-tsehatry ny tarika Linos amin’izao volana novambra izao.

Ny fivoizana ny gadon-kira degoly avy notrandrahina avy any amin’iny faritra atsimo andrefan’i Madagasikara iny no anisan’ny mampiavaka an’i Linos. Ahenoana io karazan-kira io, ohatra, ny sanganasany « Zaho mavozo », « Degoly », « Double puce », « Tsy mavandy », sns. Tanjon’ny tarika rahateo ny hitondra zava-baovao hatrany ho an’ny mpanjifa ny kanto.

HaRy Razafindrakoto

Iarivo film Festival : le renouveau du cinéma malgache

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IARIVO FILM FESTIVAL

Du 11 au 14 novembre prochain se tiendra dans la capitale la deuxième édition d’Iarivo film festival (IFF). Outre la projection des films sélectionnés, des ateliers et tables rondes sur le thème du 7è art seront aussi organisés.

Fidèle à son rendez-vous annuel qui se tient le mois de novembre, Iarivo film festival entame sa deuxième édition. C’est une plateforme d’échange entre le public et les professionnels du cinéma mais également une vitrine pour la promotion du long métrage. C’est l’occasion de projeter gratuitement des films préalablement sélectionnés par un jury dont les membres le composant sont qualifiés dans leur domaine respectif, pour ensuite les classer selon leur catégorie. A partir de cette sélection, les meilleurs talents seront primés.

«La danse, la bande dessinée, la musique… ont leur propre festival, il est grand temps d’accorder une place au long métrage. Le cinéma malgache est actuellement en plein essor et les cinéastes affichent leur solidarité et leur cohésion bien que certaines personnes véhiculent une mauvaise image d’eux», a fait savoir Vonjy Andriamanantena, coordinateur d’IFF avant de poursuivre que «ce premier festival du long métrage est avant tout destiné au public malgache. D’autre part, la jeunesse actuelle est prioritaire pour le festival car l’initiation à la culture cinématographique commence dès le plus jeune âge

Durant 4 jours d’affilée, la ville des Mille accueillera de nombreuses manifestations culturelles gratuites et ouvertes à tous. Sur les 11 films proposés, 6 ont été sélectionnés pour cette deuxième édition. L’ouverture officielle se tiendra au Centre culturel malgache (IKM)  à Antshavola le 11 novembre prochain. Les films sélectionnés seront projetés tout au long de l’évènement. Il y aura une diffusion en boucle d’extraits de ces productions sur le petit écran. Des ateliers et tables rondes sur le 7è art malgache seront au programme.

Par ailleurs, Iarivo film festival ambitionne d’exporter ses productions  pour la prochaine édition.

Joachin Michaël

Les films sélectionnés :

«Vola Rapide», de Razakarimanana Gabriel

«Aizim-pito», de Sylvanna Fleuryss

«Valifaty», de Marah Jean-Félix

«Rimorimo», de Ramiandrisoa Berty

«Za Variana», de Rakotomalala Marie Léonce

«Hatraiza Andriamanitra», de Tovomana Rabarison

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