Plusieurs spectacles effectués par des artistes de renom se sont déroulés durant le week-end dernier. Vendredi, les soirées étaient multiples, le public n’avait que l’embarras du choix. Toutefois, l’un des spectacles qui a fait un tabac, a été celui du groupe Lôlô sy… au CCEsca à Antanimena, avec la participation du chanteur leader du groupe Lôlô, accompagné par d’autres musiciens de la nouvelle génération.

La prestation des artistes était impeccable. Cependant, l’absence des autres membres de l’ancien groupe Lôlô sy ny tariny s’est fait ressentir tout de même. Durant les deux jours, vendredi et samedi, il y avait malgré tout une certaine ambiance. Rien qu’en interprétant ses tubes, comme «Fibata», le public était satisfait.

Antsahamanitra

De son côté, Joseph D’Af a séduit aussi le public, même si l’amphithéâtre d’Antsahamanitra n’était  pas plein. Avec ses musiciens au grand complet, l’artiste n’a pas omis d’interpréter ses titres phares comme «Rahoviana» ou encore «Tsisy karaha toa Anao». L’ambiance était conviviale. Des pas de danse ont été même improvisés durant le spectacle et le public a joué le jeu. En effet, le jeune chanteur commence petit à petit à faire son entrée dans le monde impitoyable de la musique malgache.

Coliseum

Et enfin, au Coliseum d’Antsonjombe s’est tenu  le grand concert en hommage à Om-gui, le leader du groupe Ny Ainga. Malgré la participation de plusieurs grands artistes, entre autres Bodo, Njakatiana, Rebika, Mage 4… le lieu n’a été rempli qu’à moitié. Ils ont ensuite interprété quelques uns de ses morceaux à leur façon. Après ce grand spectacle, l’hommage continue encore l’année prochaine. L’association Veto propose même de faire une grande tournée nationale.

Holy Danielle

Samedi dernier avait eu lieu la première édition de la soirée des artistes au Little Hennessy à Pack Yellow Café à Ivandry. Animée par deux artistes de  genres différents, la soirée a débuté par une brève présentation des artistes participants, c’est-à-dire le jeune illustrateur Arian et le trio Sandrine Rajaofetra.

Installés dans un cadre convivial et exceptionnel comme Little Hennessy, les tableaux d’Arian brillaient de mille feux. Simples mais classes, ces illustrations emmènent directement le public dans le monde imaginaire de l’artiste «où les femmes sont les vedettes», a-t-il annoncé lors de ce vernissage. Notons que l’exposition prendra fin vers la fin de ce mois d’octobre.

Mais l’ambiance s’est enflammée lorsque la voix de Sandrine Rajaofetra résonnait dans le bar. Accompagnée par des musiciens talentueux, tels que Ben Keli à la guitare et Matthieu Rajaofetra à la guitare basse. La chanteuse a interprété des bons morceaux, en commençant par celui de Prince «Purple rain», ou encore «Down on my knees» d’Ayo…

Holy Danielle

Après deux semaines d’activités, la 27è édition du festival international Madajazzcar a pris fin  vendredi dernier au Dôme RTA à Ankorondrano. La prestation des artistes étrangers étaient impressionnante, cependant les jeunes musiciens étaient aussi à la hauteur. «Le jazz à Madagascar est de bon niveau», a affirmé un spectateur étranger qui a suivi de près ce festival depuis ces débuts. Certains de ces artistes invités projettent de retourner au pays prochainement.

Notons que cette année, les organisateurs ont fait appel à treize artistes de renom internationaux, dont Jeannot Rabeson qui est au pays, depuis un an déjà. Lors de «Un invité d’honneur à chaque édition», il a offert une prestation exceptionnelle jeudi dernier à l’Institut français de Madagascar (IFM) avec deux autres musiciens, le saxophoniste Baptiste Herbin et le pianiste Jean-Pierre Como. Durant cet évènement, il a été accompagné par sa fille Ella Rabeson. Selon l’artiste, il sera de retour en France en fin novembre.

Holy Danielle

La troisième édition du festival d’art urbain se déroulera cette année à   Mahajanga et à Antananarivo. Organisée par l’association des artistes La Teinturerie, elle a débuté officiellement samedi dernier et prendra fin le 31 octobre.

Cette année, la troisième édition du festival d’art urbain se divisera en deux parties bien distinctes. La première aura lieu du 17 au 20 octobre à Mahajanga et la seconde se déroulera du 15 au 31 octobre à Antananarivo,. L’objectif est toujours de favoriser les échanges culturels entre les artistes internationaux, invités et les artistes locaux afin de promouvoir l’art urbain en général.

De ce fait, une vingtaine d’artistes participeront à cette troisième édition, dont une dizaine d’artistes venus de l’Afrique et des îles voisines, entre autres la Zambie, Les Seychelles, La Réunion, Bénin, Kenya et l’Afrique du Sud.

Des ateliers d’échange à Mahajanga

Au programme, l’association des artistes La Teinturerie propose, du 16 au 20 octobre à Mahajanga, des ateliers

d’échange entre les artistes participants. Puis, elle organisera une sorte de restitution à Somabeach sur la sculpture sur sable, le graffiti sur bâche et d’autres performances. La journée se terminera ensuite par un concert assuré par l’association Madagaslam à l’Alliance française de Mahajanga.

Dans la capitale

Ensuite, place aux divers concerts et performance à Antananarivo. Le premier se déroulera à l’Is’art galerie à Ampasanimalo, le 21 octobre prochain. Le lendemain, les artistes participants animeront un «show» au jardin d’Ampefiloha. Ensuite, du 24 au 28 octobre, ils investiront plusieurs scènes de la capitale, entre autres au Sehatra Analamaitso, au terrain de basket d’Amboditsiry et au jardin d’Antaninarenina. Et le festival sera clôturé au Théâtre de verdure Analamaitso sis à Analamahitsy.

Bientôt une exposition en Afrique su Sud

A part ces divers ateliers, concerts et performances, Tahina Rakotoarivony, initiateur du festival et directeur de l’Is’art galerie, est actuellement en pleine préparation d’une exposition en Afrique du Sud. Soutenue par l’artiste étranger Jarrett Erasmus, cette dernière se tiendra l’année prochaine.

Holy Danielle

Tsy ny olon-tsotra ihany fa ny relijiozy koa, liana amin’ny fianarana kabary. Manaporofo izany ny fahitana relijiozy tamin’ireo andiany « Mb Terezin’i Jesoa Zazakely », tao amin’ny rantsana Vonona etsy amin’ny Ekar Md François d’Assise etsy Andravoahangy. Midika izany fa tsy voafetran’ny taona, ny maha lahy na vavy na koa ny asa sy adidy iandraiketana, ny fianarana kabary sy ny fikabariana mihitsy.

Marihina fa tontosa ny alahady teo, tao amin’ity Ekar ity ihany, ny fitsofan-drano ireo mpikabary miisa 21 mianadahy, avy amin’ny fikambanana Mpikabary katolika na Mpikalo. Taorian’ny fotoam-pivavahana, niara-nikorana tao amin’ny espace Culturel Père Jean Du Mouza izy ireo. Lanonana nanasongadinana bebe kokoa ny maha Malagasy. Ankoatra ny kabary, naneho ny talentany amin’ny dihy, ny seho an-tsehatra, ny tononkalo, ny kalon’ny fahiny, sns, ireo mpikabary.

Tanjon’ny Mpikalo ny hitaona ny olona hanana fitondrantena maotina sy mendrika, araka ny nambaran-dRatojoniriana Lovasoa Michel, mpampianatra kabary ao amin’ny rantsana Vonona Andravoahangy. Hiatrika fiofanana dingam-panamafisana  indray moa ireo mpikabary avy notsofin-drano ireo mba hanatevenana ny fahalalana efa azony.

Hanomboka ny 23 oktobra izao kosa ny taom-pikatrohana vaovao ao amin’ny Mpikalo rantsana Vonona. Teny fanevan’ny Mpikalo ny hoe : «  Andrianiko ny teniko, itoriako ny Vaovao mahafaly ».

Landy R.

« Tany anaty internet sy tamin’ny televiziona no nahitanay fa hihira ny hiran’i Jérôme Randria sy Bessa i Njakatiana mandritra ilay seho hotontosaina ao amin’ny CCEsca amin’ny faran’ity herinandro ity », hoy Hery Andriamahatana (zanak’i Biry) sy Anthony Andriamahatana (zanak’i Railôla). Nambaran’izy ireo anefa fa « tsy nisy ny fifampiresahana teo amin’izy ireo sy ny mpikarakara, nialohan’ny nandefasana io dokam-barotra io »…

« Noho izany, adidinay ny mampahafantatra amin’ny olona fa tsy nahazo alalana taty amin’ny fianakaviana Jérôme Randria io seho io. Faharoa, tsy ankasitrahanay sy toherinay ny fanaovana lalan-dririnina tahaka izao ». Nanamafy ireto solotenan’ny fianakaviana Jérôme Randria ireto fa « tsy maintsy misy zavatra ataonay mba tsy hiverenan’ny tranga tahaka izao intsony ». Nomarihin’i Hery Andriamahatana fa « efa nisy ny resaka nifanaovanay tamin’ny mpikarakara ity fampisehoana ity ka nilazanay fianakavian’i Jérôme Randria tamin’izy ireo hoe, aleo aloha hijanona i Njakatiana mihira Jérôme Randria. Izany hoe, ampahany amin’ilay seho ». Nomarihiny anefa fa « tsy i Njakatiana no olana fa ny mpikarakara no tokony nifampiresaka taminay fianakavian’i Jérôme Randria, mialohan’ny nandefasana ireny fampahafantarana ny hisian’ilay seho ireny ».

Nandritra ny tafa nifanaovana tamin’ireto solontenan’ny fianakavian’i Jérôme Randria ireto, omaly, ihany koa no nilazan’izy ireo ny fahefana ananan’ny Omda manoloana ny tranga tahaka izao. « Ny mahavariana mantsy, misy mpamorona na mpanakanto sahin’ny mpamokatra atao tahaka izao fa misy kosa tsy sahin’izy ireo », hoy hatrany i Hery Andriamahatana.

HaRy Razafindrakoto

Après trois mois de concours, le rideau de la 7è édition du « Hira gasy makotrokotroka » est tombé dimanche dernier, au jardin d’Andohalo. A l’issue de la grande finale, la troupe Georgin Rafarahasimanga , venue d’Ambohimandroso, a remporté le gros lot, aux dépens de Robeson Fenoarivo Be

A part les détails biens ficelés, le thème entamé par la troupe de Rafarahasimanga a été assez convaincant, « Hanaiky sa handà fa io no zava-misy » qui signifie « se résigner ou se révolter, le fait est déjà là ». Elle raconte, sur un ton direct et plein d’humour, la vie quotidienne des villageois, en passant par quelques anecdotes,  des histoires d’amour  à des points de vue politiques hilarants. Un challenge très amusant vu que chacun avait son propre style bien soigné dans chacune des  prestations.

Le vote semblait être serré entre les deux, mais après quatre heures de spectacle, Georgine Rafarahasimanga a finalement séduit  le public et a ainsi empoché une coquette somme d’un million d’ariary. Roberson Fenoarivo Be, qui ne s’est pas laissé faire facilement, a gagné un pactole de 400 000 ariary.

A titre de rappel, Hira gasy Makotrokotroka a débuté le 17 juillet dernier. Durant trois mois, une vingtaine de troupes se sont  affrontées, tous les dimanches après-midi, au jardin d’Andohalo. L’année dernière, le concours a été remporté par la fameuse troupe Besigara Ramilson. L’Office régional du tourisme à Antananarivo (Ortana) ainsi que la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ont déjà annoncé la tenue de la 8è édition.

Holy Danielle

Depuis quelque temps, les artistes, sentant leurs droits bafoués, ne cessent d’interpeller les autorités et autres acteurs culturels. C’est le cas de la famille de Jérôme Randria qui tire la sonnette d’alarme pour préserver les droits découlant de l’immense œuvre de cette icône de la musique malgache.

«Ce n’est pas la première fois que nous en sommes victimes », a déclaré Hery Andriamahatana, le fils de Biry, frère de Jérôme Randria. En effet, un producteur a eu l’idée d’organiser un concert avec une grosse pointure de la variété malgache, durant lequel le chanteur reprendrait des morceaux de Jérôme Randria et Bessa.

« Nous n’étions au courant que lorsque les spots publicitaires ont été lancés », a-t-il expliqué. Autrement dit, d’après lui, les organisateurs n’ont jamais demandé une quelconque autorisation pour interpréter les œuvres de l’artiste qui a disparu en 1984.

D’après la famille, elle a déjà eu une discussion avec l’organisateur. Se disant navré de la situation, ce dernier pensait avoir suivi toutes les bonnes règles pour pouvoir réaliser, en bonne et due forme, le spectacle. « Ils se sont déjà rendus à l’Office malgache des droits d’auteurs (Omda) et ont reçu l’autorisation de l’organiser, même sans notre consentement », a poursuivi Hery Andriamahatana.

Notons que la famille souligne avoir déjà rencontré plusieurs fois ce même cas de figure par le passé. Et au mois de mai dernier, elle s’est rendue auprès de l’Omda pour tenter de régler le problème, mais en vain.

Droits moraux et patrimoniaux

Selon Wikipedia, les droits d’auteur comprennent les droits dont dispose un auteur ou ses ayants-droits, c’est-à-dire ses héritiers (…), et sont de deux types  : le droit moral et le droit patrimonial. « L’Omda s’occupe très bien du deuxième, mais pas du premier. Il est même recommandé d’exploiter au maximum une œuvre pour pouvoir recueillir une somme quelconque qui sera réservée à l’auteur », a-t-il poursuivi. Hery Andriamahatana propose donc d’agir pour rectifier au moins les procédures administratives pour les demandes d’autorisation d’organiser un spectacle. « Afin d’éviter ce genre de problème à l’avenir, l’aval de l’auteur devrait figurer dans cette demande d’autorisation », a-t-il réclamé.

Une fois de plus, tous ces malentendus pourraient sans doute être facilement évités s’il existait une politique culturelle bien précise, incluant notamment la question du statut des artistes. En attendant, la famille de Jérôme Randria pense actuellement s’offrir les services de conseillers juridiques et plancher sur la meilleure façon d’éviter ce genre de désagrément à l’avenir.

Holy Danielle

Ny 24 ka hatrami’ny 29 noktobra izao, hotontosaina ao amin’ny Tahala Rarihasina Analakely ny « Herinandron’ny Havatsa » taona 2016. Anisan’ny hitana ampahan-toerana lehibe ao amin’ny fampirantiana ny momba ny haisoratra malagasy. Ny lalana nodiavin’ny Havatsa tao anatin’ny 64 taona (Tantaran’ny Havatsa sy izy 15 mirahalahy nanorina), sns.

Hifanindran-dalana amin’ity « Herinandron’ny Havatsa » 2016 ity ny faha-150 taon’ny gazety malagasy. Hisy ny ampaham-potoana sy ampahan-toerana hampirantiana sy ilazalazana ny momba ny gazety sy mpanao gazety tranainy, eny an-toerana. Ankoatra ireo, tanterahina ny alarobia 26 oktobra amin’ny 2 ora sy sasany tolakandro ny velakevitra telo sosona iarahana amin’Andrianasolo Hajaina Naomy, mpampianatra mpikaroka sy Ranjatohery Harilala, mpampianatra tantara, ary Razaiarisoa Marie Olga. Saika hifantoka amin’ny sehatry ny haisoratra sy ny gazety fahiny avokoa izy ireo.

HaRy Razafindrakoto

Au mois de septembre dernier, l’écrivain Emmanuel Genvrin a présenté officiellement son premier roman intitulé « Rock Sakay », publié dans la collection Continents noirs. Sur ce, il a animé un forum littéraire, hier, à l’Institut français de Madagascar (IFM) Analakely, accompagné de Kemba Ranavela, enseignante et chroniqueuse du journal Les Nouvelles.

 « Rock Sakay » a son charme particulier. Ce roman emprunte un style plus « rock », c’est-à-dire, un genre permettant d’avoir une lecture fluide en toute vitesse. « Je l’ai écrit comme la rédaction d’un film », a-t-il précisé.

En effet, « Rock Sakay » est un road-movie d’un jeune métis dénommé Jimi. « C’est aussi un roman d’apprentissage qui renseigne sur la vie d’un jeune adolescent métis qui vit dans un milieu différent de celui de Janis, une fille malgache, dont il tombe amoureux. Partagé par son désarroi et ses voyages, il survit de l’enfer de la drogue et se lance dans la musique puis devient ensuite acteur »a-t-il ajouté.

« Je suis moi-même un musicien et chanteur mais je me suis plutôt spécialisé en théâtre », a continué l’écrivain. A La Réunion, il a même fondé le théâtre Vollard en 1979. « Au début, je n’ai écrit que des pièces de théâtre ensuite des fictions puis des nouvelles. Le sujet Sakay m’intéresse et j’ai commencé par écrire des nouvelles en 2013 puis une autre et j’ai fini par créer tout un roman », a raconté Emmanuel Genvrin.

Holy Danielle

Deux peintres de talent, Tara Shakti et Andry Milay, exposent actuellement leurs tableaux au Canela Restaurant Lounge à Antsahavola. Sur le thème « Au-delà de l’apparence », leur objectif est de rendre hommage à toutes les femmes. Cette exposition prendra fin le 31 octobre.

Pour la première fois, la jeune et belle peintre Tara Shakti expose ses œuvres artistiques à Madagascar. Accompagnée d’Andry Milay, qui n’est autre que son frère, elle a choisi un thème inspiré du décès de sa mère, emportée par le cancer au mois de juillet dernier.

« Durant ses quatre années de traitements et de soins, elle s’est montrée forte. Toutes les femmes le sont. Au-delà de l’apparence qu’elles donnent, chacune d’elles est une battante, pour survivre ou pour une cause précise, entre autres la maladie, l’injustice humaine, la violence, l’esclavage, la famine… », a-t-elle  expliqué.

Lumière et espérance

Vivant actuellement entre Bangkok et Antananarivo, Tara Shakti apporte un nouveau souffle à la peinture contemporaine malgache. Elle adopte un style innovant qui mêle à la fois l’art et la spiritualité et parvient à y transmettre des questions d’existentialisme à travers ses œuvres en acrylique.

Chaque tableau exposé est composé d’une femme sans visage. « Ce sont des femmes que l’on ne peut identifier et dont l’apparence physique n’est plus qu’un petit détail dans leur vie. A travers l’enfer qu’elles subissent, elles apportent pourtant la lumière et l’espérance. Et c’est pour cela qu’il est important de leur rendre hommage », a indiqué la peintre qui, même si elle est issue d’une famille d’artistes, songe encore partir étudier en Italie l’année prochaine. « Je voudrais percer dans le monde des arts au Moyen Orient », a-t-elle ajouté.

Andry Milay, un avenir prometteur

De son côté, Andry Milay est un peintre autodidacte qui est tout aussi talentueux. Il a commencé à apprendre à dessiner en reproduisant, avec un simple stylo à bille, les grandes œuvres d’artistes étrangers et a ensuite choisi de peindre des pastels secs et gras en 2006, durant ses cours de dessin au CGM.

Peu à peu, il a développé son talent et a ainsi décidé de participer à des expositions, au Tahala Rarihasina, d’abord, puis à Paris, à La Réunion ainsi qu’à Mayotte. Il a également pris part à la Biennale des arts de l’océan Indien en 2013 et a reçu la médaille d’argent des mains du président de la Fédération internationale du tourisme, Eric Duluc.

Holy Danielle

Nahatratra 350 ny isan’ny mpandray anjara tamin’ny fifaninanana iraisam-pirenena « Découvertes RFI 2016 ». Tafakatra teo amin’ny dingana famaranana i Minah. Ny faran’ny herinandro teo, nanatanteraka seho tao amin’ny Le Louvres Antaninarenina… Manohy ny diany eo amin’ny tontolon’ny hira hatrany izy. Rahampitso, manomboka amin’ny 7 ora sy sasany hariva, haneho ny talentany ho an’ny olon-drehetra etsy amin’ny Cercle Germano-Malagasy (CGM) Analakely, ity mpanakanto ity. Ankoatra ny seho an-tsehatra misesy, eo am-panomanana ny « album » hirakitra ny sanganasany i Minah. Vinavinainy hivoaka amin’ny voalohandohan’ny taona 2017 izy io. Somary afangarony ao anatin’ny sanganasany ny salegy sy ny « roots » ary ny « world music ». Noraisiny ho gadona ahafantarana azy rahateo ny world fusion.

Raha tsiahivina, efa niara-niasa sy mbola miara-miasa amina mpanakanto andrarezina maro i Minah. Anisan’ireny i Miary Lepiera, Théo Rakotovao ary Fanaiky. Nandray anjara tamin’ny seho lehibe toy ny festival Angaredona ihany koa izy.

Nanangona : HaRy Razafindrakoto

Miavaka sady mirindra, hany ka nampiala sasatra sy nampitony saina amam-panahy ny kaonseritra klasika, omaly tetsy amin’ny Institut français de Madagascar (IFM) etsy Analakely. Tafiditra indrindra ao anatin’ny kaonseritra klasika amin’ny mitataovovonana, hetsika efa fanaon’ny fikambanana Madagascar Mozarteum, isam-bolana, izany ary ny andiany faha-72 iny, omaly, iny.

Toy ny isaky ny andiany, nanana ny nampiavaka azy ny omaly, izay niarahana tamin’ny mpanakanto telo mirahalahy : Herimanitra Ranaivo (mpitendry piano), Joachim Rakotoniaina (teo amin’ny violon) ary i Kiady Rakotomalala (mpitendry violoncelle). Izy telo mirahalahy ireo, misalotra ny anarana Kanto’s Trio.

Nentin’izy ireo an-tsehatra, nandritra ny 40mn, ny sanganasan’ilay mpamoron-kira klasika malaza i Ludwing Van Beethoven, ilay mitondra ny anarana « Le trio à l’archiduc ». Fiarahan-javamaneno telo (piano, violon, violoncelle) izy ity ary anisan’ireo « trio » noforonin’i Beethoven nalaza sy mbola malaza indrindra. Marihina mantsy fa efa antitra sy narenina tanteraka ity mpanakanto ity tamin’ny fotoana namoronany izany (ny taona 1811).

Mpanakanto efa samy matihanina sy tsy zovina intsony, eo amin’ny tontolon’ny mozika klasika malagasy, i Herimanitra Ranaivo, Joachim Rakotoniaina ary i Kiady Rakotomalala. Azo lazaina ho tsy nisy nokianina ny nitendren’izy ireo ity sanganasa fantatra maneran-tany ity.

Ny 16 novambra izao indray no fotoana amin’ny kaonseritra klasika amin’ny mitataovovonana, ao amin’ny IFM. Taorian’ity fiarahan-javamaneno ity, antenaina fa hibahan-toerana indray ny fampiaraham-peomanga, ao anatin’ny « Bouquet de voix ».

Landy R.

A l’occasion de la rentrée littéraire, Titane présente officiellement, ce jour, son quatrième livre intitulé « Je t’aime… Moi non plus… », à l’hôtel Colbert Antaninarenina. Elle y dévoile son propre histoire d’amour et se voit même en tant que porte-parole des couples.

Après «Premier amour», «Le revers de la médaille» et «Adultère dites- vous», Titane, de son vrai nom Christiane Pigny, dévoile une autre autobiographie intitulée «Je t’aime… Moi non plus…», lors d’une présentation sous la houlette du ministère de la Culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine et de l’Office national des arts et de la culture (Ofnac). «Cette expression de Serge Gainsbourg résume tout. En effet, ce livre parle d’amour. Il dévoile aussi tous les revers qui existent dans la vie d’un couple. C’est pour cela que le «Moi non plus» est aussi important», a-t-elle expliqué. Autoédité, il contient 240 pages.

Des faits réels

Au fait, cette année, l’écrivain a passé une période dépressive. «J’avais des coups de blues alors je me suis mise à lire mes anciens journaux intimes. A chaque histoire lue, les anciens sentiments ressortent et l’envie de m’exprimer davantage et d’extérioriser ces sentiments m’est venue.  C’est ainsi qu’a commencé l’écriture de ce quatrième ouvrage, il y a deux mois et demi de cela», a-t-elle expliqué.

Instant de bonheur

En effet, elle y dévoile son histoire depuis le début de son mariage, les instants de bonheur qu’elle a traversés avec son mari et surtout les divers problèmes. «Les couples n’osent pas parler ouvertement de leurs disputes. Dans ce livre, j’évoque des faits réels, mes expériences de couple auquel chacun peut s’identifier. En effet, je me sens comme leur porte-parole», a ajouté l’écrivaine.

Disponible actuellement dans quelques librairies de la capitale, cet ouvrage sera exposé durant l’évènement lors du Sommet de la Francophonie qui aura lieu au mois de novembre. Notons que Titane est une artiste multidisciplinaire, elle pratique aussi la peinture.

Holy Danielle

Cette année, la 10e édition du festival Rabat Africa se tiendra au Maroc, du 19 au 22 octobre et organisée par la fondation Orient-Occident. Plusieurs thèmes pour rendre hommage à un artiste ou une cause seront au programme. Ainsi, un artiste malgache y participera. Il s’agit d’Eusébia, la fille de Jaojoby.

En fait, elle donnera un concert, le 22 octobre, lors de la journée en hommage à Papa Wemb, le roi de la rumba congolaise, décédé au mois d’avril dernier, en plein spectacle à Abidjan. Accompagnée de ses musiciens fétiches, la jeune chanteuse enflammera la scène avec un bon salegy et des danses envoutantes. Récemment, l’artiste a dévoilé un nouveau titre intitulé «Mamy fitiavana».

En ce qui concerne le festival, à part offrir une scène à plusieurs artistes venus d’ailleurs, son objectif est aussi de créer des échanges culturels à travers divers ateliers, conférences… Presque tous les domaines artistiques seront inclus dans le programme, entre autres un atelier de danse, un master class en cuisine interculturelle, une projection de film documentaire…

Holy Danielle

« International Network for Bambou and Rattan » na ny « Inbar ». Iray amin’ireo firenena 41 mandrafitra ity sampandaharaha iraisam-pirenena mirotsaka eo amin’ny fampiroboroboana ny seha-pihariana bambou ity i Madagasikara. Fantatra, omaly, fa anisan’ny mitondra fampandrosoana goavana eo amin’ny firenena aniriany ny volobe na bararata na bambou, rehefa voatrandraka araka ny tokony ho izy. Anaovana asa tanana (fanaka, taozavatra toy ny fandrariana…), zavamaneno (valiha, korintsana, tsikadraha, sns), kitay, arina fandrehitra, fiarovana ny nofontany tsy ho kaohin’ny riaka, miaro ny fahasimban’ny tontolo iainana, miady amin’ny fiovaovan’ny toetr’andro, sns.

Ho an’i Madagasikara manokana, manana karazana volobe 32 tsy fahita maneran-tany izy. Raha ny filazan’ny mpanao asa tanana anefa, ny telo amin’ireo ihany no ampiasain’izy ireo. Endrika ahafahana milaza fa tena mbola tsy ampy ny fahaizana sy fahafahan’ny Malagasy mitrandraka sy mampiasa ny volobe na ny bararata (antsoin’ny hafa hoe valiha ihany koa na mbola tsy voavadika ho zavamaneno aza).

Tranga anisan’ny nahatonga ny atrikasa mikasika ny politika nasionalin’ny fampiroboroboana ny seha-piharian’ny volobe na bararata na valiha, tontosaina omaly sy anio ao amin’ny Le Pavé Antaninarenina. Fantatra, nandritra ny fanokafana ity atrikasa ity fa avo roa heny amin’ny hafanana ateraky ny arina vita amin’ny hazo mahazatra hatramin’izay ny hafanana omen’ny arina vita amin’ny volobe na bambou. Nanomboka ny taona 2004, efa maro ny tetikasa ifotony, toy ny fiofanana isan-karazany niarahana tamin’ny Prosperer sy ny INBAR tany amin’ny faritra sivy eto Madagasikara.

HaRy Razafindrakoto

 Malaza ho manan-talenta ny Malagasy raha eo amin’ny tontolon’ny mozika. Manaporofo izany ireo mpanakantontsika (mpitendry zavamaneno sy mpihira) malaza hatrany ivelany any. Ny mahagaga, vitsy amin’izy ireny ny nianatra tany amin’ny « conservatoire ». Milaza ny heviny Rakotonirina Dominique, mpampianatra mozika.

Gazety Taratra (*) : Taiza avy ny lalana nodiavinao ka nahatongavanao amin’izao toerana maha matihanina anao amin’ny fampianarana mozika izao ?

Rakotonirina Dominique (-) : Nanomboka tamin’ny fahasivy taonako aho no nianatra mozika tany an-tsekoly. Taorian’izay, niditra tamina antoko mpihira tany am-piangonana. Nanomboka teo, nisokatra tamin’ny fifaneraserana tamina matihanina amin’ny mozika, Malagasy sy vahiny, aho. Tamin’ny alalan’izany no nahafahako nandray anjara tamin’ny fiofanana sy « master class » samihafa, teto an-tanindrazana sy tany ivelany (La Réunion sy Frantsa).

* Ahoana ny nahazoanao niatrika ireo fiofanana ireo, satria tsy ny olon-drehetra no hahazo izany ?

– Matetika, nisy ny fifaninanana tamin’ny alalan’ny fitsapam-pahaizana. Teo koa anefa ireo mpikarakara, nanasa ahy manokana.

* Hatramin’izao, mbola tsy misy « conservatoire » eto amintsika. Inona ny mety ho olana amin’ny fananganana izany ?

– Efa maro dia maro ny sekoly mampianatra mozika eto amintsika. Misy amin’izy ireny no tsara, izany hoe, manana rafitra sy fitaovana arifomba ary mpampianatra matihanina, manana mari-pahaizana avy amin’ny sekoly any ivelany… Tokony hisy ny fenitra iraisam-pirenena arahina ahazoana ny anarana maha « conservatoire ». Miankina amin’ny fanjakana ihany koa anefa ny zavatra rehetra.

* Ampy ve ny fiofanana amin’ireny sekoly sy foibe ireny ?

– Miankina amin’ny tanjon’ilay mpianatra ihany izany. Misy mantsy ny mametraka ho fialamboly ny fianarana mozika. Ao koa anefa ireo te ho matihanina mihitsy. Mikasika ito farany, olana ny tsy faneken’ny sekoly na « conservatoire » lehibe any ivelany ny diplaoma omen’ny sekoly eto amintsika na tsy latsa-danja amin’ny any aza ny fahaizan’izy ireo. Manoloana izany, miezaka mitady mpiara-miasa izahay mpampianatra ahafahan’izy ireo manohy fianarana any ampita.

* Manao ahoana ny fijerinao ny fivoaran’ny fahaizana mozika eto amintsika ?

– Raha mitaha ny tamin’ny 10 taona lasa, azo ambara fa misy ny fivoarana. Manomboka tsapan’ny olona hoe ilaina ny fianarana mozika ary tsy tokony hanaotao foana.

Dinika nangonin’i Landy R.

Rehefa nisaraka sy nangina tanteraka nandritra ny sivy taona, niverina niaraka indray i Silky Shai sy Tizy Bone (izay lasa Y-Zit taty aoriana) … Eo amin’ny tontolon’ny mozika no tian-kambara eto. Araka izany, mitohy indray ny lalan’ny Tragédie, tarika noforonin’izy roalahy ireto, sady niampy an’i Az ary nanome ny Tragédie 3.0, anaran’ny tarika ankehitriny.

« Tsy safidy ny namerenana ny tarika indray fa noho ny fitiavana mozika. Teo koa ny finamananay roalahy, ary indrindra ho fanomezana fahafaham-po ny mpankafy », hoy i      Y-Zit.

Hatomboka eto Madagasikara ny fiverenan-dry Tragédie an-tsehatra sy ny fitetezany an’izao tontolo izao. Vonona ny hisedra ny sehatra lehiben’ny Coliseum eny Antsonjombe izy ireo, ny alahady izao. « Nosafidina manokana i Madagasikara, ho fanomezam-boninahitra ny maha tanindrazana azy … Misy avy aty koa ny avy amin’i Silky Shai », hoy hatrany i Y-Zit.

Na vao haingana aza ny niverenan’ny tarika, efa vonona sahady ny vokatra vaovao. Araka ny fantatra, vao avy nanatontosa fanodinana rakitsary roa, tany Nosy-Be, ry Tragédie. Azo lazaina ho manana ny mampiavaka azy ity rakikira vaovao ity. Hita ao, ohatra, ny sanganasa telo noforonin’i Tovo J’hay ary nomeny an-dry Y-Zit.

Landy R.

Lova Nantenaina est un réalisateur qui brille dans le monde du 7e art, que ce soit national ou international. Il est devenu célèbre depuis son film documentaire « Ady gasy », lancé en 2014. Mais qui est exactement ce réalisateur ? Comment a-t-il fait pour arriver à ce stade ?

Un homme issu d’une famille simple, Lova Nantenaina a grandi dans la capitale. «Le cinéma, je l’ai connu dans la cour de l’école publique d’Analamahitsy. De grands films y ont été projetés tels que «La grande vadrouille» a-t-il raconté. Depuis, sa passion a commencé à fleurir et lors de son anniversaire, le meilleur comme il le dit, il a assisté à une projection de cinéma à Anlakely avec le film «Police Académie». «Mais je n’ai jamais pensé devenir réalisateur un jour», a-t-il répliqué.

Le déclic

En 1999, il a continué ses études en France, en choisissant l’option Sociologie et Humanitaire. De retour au pays en 2003, le goût de l’investigation a pris le dessus. Il est devenu journaliste du quotidien Les Nouvelles. Cependant, en 2005, il a décidé de continuer ses études en s’orientant vers l’Informatique et communication à La Réunion.

«L’école nous a demandé un jour de réaliser un film documentaire et depuis, ce métier me passionne», a-t-il ajouté. Il a alors intégré l’école publique de cinéma de Toulouse (l’Esav).  «Au début, c’était un rêve inaccessible mais quand l’Escav de Toulouse a accepté ma candidature, j’étais aux anges», a souligné notre interlocuteur.

Endemika films

A partir de ce moment-là, plus précisément en 2008, il a commencé à autoproduire des courts-métrages avec le soutien d’Eva Lova, sa femme, et Candy Radifera. Le trio a ensuite créé Endemika films, une société de production spécialisée dans le cinéma malgache. La plupart de ses produits cinématographiques mettent en vedette des enfants. Comme son dernier et actuel projet intitulé «A  toi de jouer».

A toi de jouer : promouvoir les jeux des enfants

Le projet actuel de Lova Nantenaina est de réaliser une série de documentaires éducatifs intitulés «A toi de jouer ». Ecrit, il y a un an, le film est encore en phase de production. Mais, Lova Nantenaina essaie de le terminer en ayant un seul objectif, celui de donner envie aux enfants du monde entier de jouer à des jeux des enfants malgaches.

C’est au fait un projet de film «transmédia». Une méthode de développement d’œuvres de fiction à travers les médias qui assurent l’interactivité entre les spectateurs et le réalisateur. «Il suscitera une interaction entre les enfants qui regardent le film et ceux qu’on filme. Il y aura donc un site spécial qui accueillera les autres jeux qu’on n’a pas pu filmer», a-t-il expliqué. L’idée vient de sa conviction que l’enfant qui fabrique ou invente lui-même son jeu sera plus épanoui que l’enfant à qui l’on achète le tout fait.

«A toi de jouer» participe ainsi à un crowdfunding sur le site de Helloasso. C’est-à-dire,  un financement participatif qui permet aux internautes externes de contribuer à la réalisation du film. Si le seuil visé est de 4 000 dollars, actuellement, plus de 1 000 dollars ont été collectés et il lui reste encore 57 jours pour accueillir le don.

Cependant, une grande partie du travail a déjà été accomplie, à savoir l’écriture, le tournage, le montage, la partie animation, il ne reste plus que la postproduction, plus précisément la finition du film. «Nous espérons le présenter bientôt», a conclu le réalisateur.

Son palmarès

« Ady Gasy, The Malagasy Way »

– Grand prix Eden du meilleur documentaire au festival Lumière d’Afrique (Besançon)

– Prix Fé net océan Indien au Festival du Film International d’Afrique et des îles (Le Port, La

Réunion),

– Aide à la post-production à IDFA Bertha Fund (Amsterdam)

– Aide à la Post-production à Final cutin in Venice 2013 (Mostra de Venise)

– Aide à la Post-production à Vision Sud-Est de la Coopération Suisse

– Mention spéciale du jury documentaire au Festival Quintessence 2015 (Bénin),

– Mention spéciale du Jury au Festival international du cinéma d’Alger,

– Mention spéciale du jury jeune au Festival du Cinéma d’Afriques d’Anger

– Mention spéciale au Festicab 2015 – Festival International du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi

« Avec presque rien… »

– Prix du développement durable 2015 au Festival Vues d’Afrique de Montréal.

– Prix du public au FIFIG 2013 au Festival International du Film Insulaire de Groix

« Conter les feuilles »

– Zébu d’or aux Rencontres du film court

« 2 euros à Madagascar »

-Mention spéciale du jury du Festival étudiant du film court 2007 qui avait pour thème « Tohu-Bohu »

Sa filmographie

– Projet «A toi de jouer», série documentaire jeunesse, 8 x 13 min, production Adala Films et

Endemika Films. Co-écriture, casting et tournage du pilote. Pilote en cours de post-production. (2015)

– «Ady Gasy, The Malagasy Way», documentaire, 84 min. (2014)

– «Avec presque rien…» documentaire, 52 min. (2013)

–  «Conter les feuilles» co-réalisation Lova Eva, fiction, 4 min 30.(2012)

– «Le Rouge du Paradis» fiction, 18 min 30. (2009)

– «Petits Hommes», documentaire, 35 min.(2008)

– «2 euros à Madagascar», documentaire, 6 min. (2007)

– «L’envers du décor – lettre à mon frère», documentaire, 17 min. (2007)

Holy Danielle

Tsity, Masabao, Sarandra Beloba, Iarivolahy, Ragasy, Voromanga Milalao. Tarika enina avy hatrany no hanafana ny « Café de l’Af », ny 28 oktobra izao, manomboka amin’ny 4 ora tolakandro, ao amin’ny Alliance française (AFT) Andavamamba. Samy manana ny karazan-kira sy karazan-gadona ataony izy ireo. Iraisana kosa ny fananana ilay talenta mila hampahafantarina sy velarina amin’ny sehatra lehibe tahaka izao. Izay rahateo ny tanjon’ny seho « Café de l’Af ».

Tarika Tsity, haneho ny fikarohana sy ny fitrandrahana nataony momba ny karazan-kira « merimandrotsy ». Masabao, hitondra an-tsehatra ny « taroba masabao ». Tarika Sarandra Beloba sy ireo mpikambana fito mianadahy ao aminy hampisongadina ny « mangaliba ». Izy dimy mirahalahy mandrafitra ny tarika Iarivolahy, haneho ny « malagasy Row ». Ragasy, tsy zoviana amin’ny filalaovana ny langoraona sy ireo karazana amponga marobe izay izy ihany no manamboatra azy. Hiaraka amin’ny mpandihy kosa ny tarika Voromanga Milalao hitondra an-tsehatra ny hakanton’ny vakodrazana malagasy.

Raha atao indray mijery ny kanto ataon’ireo tarika ireo, « hiloko » maro ity fampisehoana ity. Na izany aza, tsy hanalavitra ny tontolon’ny hira malagasy (gadona, tonony, feony…) ny tolotra ho hita eny an-tsehatra.

HaRy Razafindrakoto